L’ART JAPONAIS.
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éprouvé les cruelles tortures. La question cosmogonique et mythologique
est ici de première importance, car les dieux japonais reparaissent con-
stamment dans les œuvres d’art; ils en sont la raison d’être d’abord, et,
plus tard, le prétexte : nous retrouvons quelques-unes de ces personnifi-
cations symboliques dans les dessins ou les peintures du commencement
de ce siècle, c’est-à-dire à une époque où, sous l’influence de l’esprit
CORBEAU EN BRONZE (TRAVAIL DU XVIIe SIÈCLE).
(Brûle-parfums de la collection de M. H. Cernuschi.)
moderne, les divinités jadis révérées ne sont plus que des éléments
pittoresques, des figurines qui font bien dans un décor.
Après avoir rappelé tout ce qu’il est possible, tout ce qu’il est décent
de savoir sur l’histoire du Japon, M. Gonse esquisse un vivant tableau du
pays, des hommes et des animaux qui l’habitent. Ce chapitre est excel-
lent. A lire la description de ces paysages et de ces jardins fleuris, de ces
montagnes et de ces lacs, on se sent pris d’un violent désir d’aller faire
une promenade en ces régions naturellement ornementales et où les
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éprouvé les cruelles tortures. La question cosmogonique et mythologique
est ici de première importance, car les dieux japonais reparaissent con-
stamment dans les œuvres d’art; ils en sont la raison d’être d’abord, et,
plus tard, le prétexte : nous retrouvons quelques-unes de ces personnifi-
cations symboliques dans les dessins ou les peintures du commencement
de ce siècle, c’est-à-dire à une époque où, sous l’influence de l’esprit
CORBEAU EN BRONZE (TRAVAIL DU XVIIe SIÈCLE).
(Brûle-parfums de la collection de M. H. Cernuschi.)
moderne, les divinités jadis révérées ne sont plus que des éléments
pittoresques, des figurines qui font bien dans un décor.
Après avoir rappelé tout ce qu’il est possible, tout ce qu’il est décent
de savoir sur l’histoire du Japon, M. Gonse esquisse un vivant tableau du
pays, des hommes et des animaux qui l’habitent. Ce chapitre est excel-
lent. A lire la description de ces paysages et de ces jardins fleuris, de ces
montagnes et de ces lacs, on se sent pris d’un violent désir d’aller faire
une promenade en ces régions naturellement ornementales et où les