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Nr. 1
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DOI Seite / Zitierlink: https://doi.org/10.11588/diglit.24260#0098
I. La Comédie a la cour les théâtres de société royale pendant le siècle der-
nier, par Adolphe Jullien ; 1 vol. in-8° de 332 pages, illustré de gravures
sur bois, de gravures à la manière noire, d’héliogravures hors texte et
d’une chromolithographie. Librairie de Firmin-Didot et Ce.
Pour mettre sur pied ce beau volume, M. Adolphe Jullien n’a eu qu’à
rassembler, coordonner et épurer au feu de l’expérience acquise les do-
cuments recueillis par lui antérieurement et déjà communiqués au public
en trois monographies dont voici les titres : la Duchesse du Maine et les
grandes nuits de Sceaux; Madame de Pompadour et le théâtre des Petits
cabinets; le Théâtre de Marie-Antoinette à Trianon.
La destinée des monographies, quelle que soit leur valeur, est de
tomber rapidement dans l’oubli. Éditées à part ou imprimées en com-
pagnie de travaux dissemblables dans une revue ou dans un livre, le sort
les condamne à disparaître sans laisser de trace, si ce n’est dans le sou-
venir des érudits. Mais les érudits sont rares. Et puis, quel profit en re-
cueille l’écrivain? Trop heureux s’il ne rencontre pas plus tard, sous un
nom qui n’est pas le sien, son œuvre démarquée ou contrefaite dans le
livre d’un autre !
M. Adolphe Jullien a eu l’ambition d’assurer l’avenir de son travail,
et de fait il y a pleinement réussi : on lira et on conservera avec soin
le volume où il a condensé ses curieuses recherches; la belle édition que
lui ont faite les Didot suffirait, à défaut d’autre recommandation,'à lui
assigner une place dans les bibliothèques des amateurs de livres.
La comédie de société est née, en France, au xvme siècle. Ce fut
bientôt dans toutes les classes une véritable rage de se donner en spec-
tacle. « La fureur incroyable de jouer la comédie gagne journellement,
nier, par Adolphe Jullien ; 1 vol. in-8° de 332 pages, illustré de gravures
sur bois, de gravures à la manière noire, d’héliogravures hors texte et
d’une chromolithographie. Librairie de Firmin-Didot et Ce.
Pour mettre sur pied ce beau volume, M. Adolphe Jullien n’a eu qu’à
rassembler, coordonner et épurer au feu de l’expérience acquise les do-
cuments recueillis par lui antérieurement et déjà communiqués au public
en trois monographies dont voici les titres : la Duchesse du Maine et les
grandes nuits de Sceaux; Madame de Pompadour et le théâtre des Petits
cabinets; le Théâtre de Marie-Antoinette à Trianon.
La destinée des monographies, quelle que soit leur valeur, est de
tomber rapidement dans l’oubli. Éditées à part ou imprimées en com-
pagnie de travaux dissemblables dans une revue ou dans un livre, le sort
les condamne à disparaître sans laisser de trace, si ce n’est dans le sou-
venir des érudits. Mais les érudits sont rares. Et puis, quel profit en re-
cueille l’écrivain? Trop heureux s’il ne rencontre pas plus tard, sous un
nom qui n’est pas le sien, son œuvre démarquée ou contrefaite dans le
livre d’un autre !
M. Adolphe Jullien a eu l’ambition d’assurer l’avenir de son travail,
et de fait il y a pleinement réussi : on lira et on conservera avec soin
le volume où il a condensé ses curieuses recherches; la belle édition que
lui ont faite les Didot suffirait, à défaut d’autre recommandation,'à lui
assigner une place dans les bibliothèques des amateurs de livres.
La comédie de société est née, en France, au xvme siècle. Ce fut
bientôt dans toutes les classes une véritable rage de se donner en spec-
tacle. « La fureur incroyable de jouer la comédie gagne journellement,