L’ORNEMENTATION DES LIVRES
A PROPOS DE L’EXPOSITION RÉTROSPECTIVE DE L’ON ION CENTRALE
EN 1882
L’exposition de l’Union centrale des
arts décoratifs est terminée depuis longtemps,
et les lecteurs de la Gazette des Beaux-Arts
pourraient nous accuser de venir un peu trop
tard pour les en entretenir. Essayons donc de
nous justifier, en disant qu'il était logique de
laisser passer d’abord des notices plus direc-
tement spéciales aux objets exposés, comme
les articles si intéressants qui ont été donnés
sur les meubles et sur les tissus. Ajoutons que
notre petite étude, si succincte qu’elle soit,
est faite au point de vue un peu général de
l’ornementation des livres, ce qui nous permet
de la présenter encore, même tardivement.
La section des livres, manuscrits et im-
primés, des reliures, des gravures, occupait les salles n°* 5, 7, 9 et 11
de l’Exposition rétrospective. C’était, sans contredit, la plus importante
et la plus intéressante réunion de ce genre qui eût été j usqu’ici offerte
au public.
Cependant le nombre des exposants n’a pas été considérable, surtout
pour la partie des livres. De même que la fourmi de la fable, le biblio-
phile « n’est point prêteur »; il couve ses volumes comme des trésors,
avec un soin jaloux, une passion d’avare, et s’il les communique un jour,
d le fait avec tant de réserves qu’on ose à peine les regarder. Aussi doit-
on reconnaître qu’il a été difficile aux organisateurs de l’Exposition rétro-
spective, malgré leurs instances et leur dévouement, de décider quelques
jûuê tmpqfïïmi îlue maria
•o annâ pzîctpcfacenxml œ
©ujrrum vbtfalfts teftftniê
in mine eum accuftwerûr M
A PROPOS DE L’EXPOSITION RÉTROSPECTIVE DE L’ON ION CENTRALE
EN 1882
L’exposition de l’Union centrale des
arts décoratifs est terminée depuis longtemps,
et les lecteurs de la Gazette des Beaux-Arts
pourraient nous accuser de venir un peu trop
tard pour les en entretenir. Essayons donc de
nous justifier, en disant qu'il était logique de
laisser passer d’abord des notices plus direc-
tement spéciales aux objets exposés, comme
les articles si intéressants qui ont été donnés
sur les meubles et sur les tissus. Ajoutons que
notre petite étude, si succincte qu’elle soit,
est faite au point de vue un peu général de
l’ornementation des livres, ce qui nous permet
de la présenter encore, même tardivement.
La section des livres, manuscrits et im-
primés, des reliures, des gravures, occupait les salles n°* 5, 7, 9 et 11
de l’Exposition rétrospective. C’était, sans contredit, la plus importante
et la plus intéressante réunion de ce genre qui eût été j usqu’ici offerte
au public.
Cependant le nombre des exposants n’a pas été considérable, surtout
pour la partie des livres. De même que la fourmi de la fable, le biblio-
phile « n’est point prêteur »; il couve ses volumes comme des trésors,
avec un soin jaloux, une passion d’avare, et s’il les communique un jour,
d le fait avec tant de réserves qu’on ose à peine les regarder. Aussi doit-
on reconnaître qu’il a été difficile aux organisateurs de l’Exposition rétro-
spective, malgré leurs instances et leur dévouement, de décider quelques
jûuê tmpqfïïmi îlue maria
•o annâ pzîctpcfacenxml œ
©ujrrum vbtfalfts teftftniê
in mine eum accuftwerûr M