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Gazette des beaux-arts: la doyenne des revues d'art — 2. Pér. 38.1888

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Michel, André: Salon de 1888, 2
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https://doi.org/10.11588/diglit.24192#0027

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SALON DE 1888


ECi a été exécuté à la louange unique du
Dieu tout-puissant et en l'honneur du
prince du ciel, saint Sébald, à l'aide des
aumônes données par les dévotes gens. »
C'est par ces mots, inscrits en lettres cou-
lées sur le socle de la châsse de saint
Sébald, que le brave ouvrier Pierre Fis-
cher consacrait le glorieux monument
qu'il venait de Unir vers 1519, en toute
humilité. Quelques années auparavant,
sur le calvaire du cimetière de Francfort, on gravait cette inscription :
« En l'an 1509, les époux Jacob Heller et Catherine de Molheim,
demeurant à Nurenberg, ont érigé ce calvaire, à la louange de notre
glorieux triomphateur Jésus-Christ, en leur nom et en celui de leurs
ancêtres, ahn que Dieu accorde sa grâce aux vivants et le repos éter-
nel aux morts... )> Et, vers le même temps, en 1507, un pauvre
cordonnier de Pérouse, après des années de travail et de privation,
voulant offrir à son église un beau tableau de piété, propre à édifier
les âmes, apportait 47 ducats à son voisin Pietro Vannucci et le
priait de peindre une Jfudone e/hrc mOh e/ .SY/ôh ./érdnm;
celle-là même qu'on peut admirer aujourd'hui encore à Pérouse,
dans la galerie Penna... Ces souvenirs d'une époque où la foi dans
l'efficacité des fit éclore tant de chefs-d'œuvre, me revenaient
à l'esprit, tandis que, par une chaude matinée, j'errais mélancoli-
quement dans les galeries du palais de l'Industrie, à la recherche de
t. Voy. GuxcMe t. XXXVH, 9" période, p. 44t.
 
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