EXPOSITION DE L'ART FRANÇAIS
SOUS LOUIS XIV ET SOUS LOUIS XV
A L'HOTEL DE CHIMAY
'EXPOSITION ouverte au profit de
l'œuvre de l'Hospitalité de nuit,
dans les salles de l'ancien hôtel
de Chimay, acquis récemment
pour servir d'annexe à l'Ecole
nationale des Beaux-Arts, vient
de fermer ses portes, après avoir
obtenu un succès soutenu jusqu'à
la dernière heure. C'était en
effet la plus remarquable qui ait
été montrée au public depuis
celle de l'Histoire du Bois, organisée par l'Union centrale des Arts
décoratifs au palais de l'Industrie, en août 1882. Comme sa devan-
cière, l'Exposition de l'œuvre de l'Hospitalité de nuit est venue
affirmer la supériorité incontestable de l'art industriel français,
qui a laissé dans toutes les séries de l'ameublement et de la décoration
des modèles d'une grâce et d'une délicatesse incomparables.
La salle consacrée à la peinture comprenait une réunion de por-
traits français ; mais, quoique bien choisie, cette collection était trop
restreinte pour rien dire de nouveau sur notre école. M. Girou
de Buzareingues conserve les variantes des compositions connues
de Lesueur et de Lebrun pour la PrddhxHhw & et pour
une DasceiUe hc croLr, œuvres savantes aujourd'hui délaissées par les
amateurs et immobilisées dans les Musées publics. Le peintre des
beautés de la cour de Louis XIV, P. Mignard, se montrait assombri
dans un grand tableau allégorique représentant la marquise de
SOUS LOUIS XIV ET SOUS LOUIS XV
A L'HOTEL DE CHIMAY
'EXPOSITION ouverte au profit de
l'œuvre de l'Hospitalité de nuit,
dans les salles de l'ancien hôtel
de Chimay, acquis récemment
pour servir d'annexe à l'Ecole
nationale des Beaux-Arts, vient
de fermer ses portes, après avoir
obtenu un succès soutenu jusqu'à
la dernière heure. C'était en
effet la plus remarquable qui ait
été montrée au public depuis
celle de l'Histoire du Bois, organisée par l'Union centrale des Arts
décoratifs au palais de l'Industrie, en août 1882. Comme sa devan-
cière, l'Exposition de l'œuvre de l'Hospitalité de nuit est venue
affirmer la supériorité incontestable de l'art industriel français,
qui a laissé dans toutes les séries de l'ameublement et de la décoration
des modèles d'une grâce et d'une délicatesse incomparables.
La salle consacrée à la peinture comprenait une réunion de por-
traits français ; mais, quoique bien choisie, cette collection était trop
restreinte pour rien dire de nouveau sur notre école. M. Girou
de Buzareingues conserve les variantes des compositions connues
de Lesueur et de Lebrun pour la PrddhxHhw & et pour
une DasceiUe hc croLr, œuvres savantes aujourd'hui délaissées par les
amateurs et immobilisées dans les Musées publics. Le peintre des
beautés de la cour de Louis XIV, P. Mignard, se montrait assombri
dans un grand tableau allégorique représentant la marquise de