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GAZETTE DES BEAUX-ARTS.
Quelques dates d’une véritable valeur documentaire nous étaient
ainsi révélées; les deux plus importantes : 1217 (année de l’Hégire 614)
et 1282 (A. H. 661). La plus ancienne figurait sur une plaque que
nous reproduisons ici décorée au centre d’un ornement en arabesque,
avec deux lièvres rampant de chaque côté, le tout enfermé dans un
cartouche cloisonné par une bordure où courent des inscriptions en
PLAQUE DE REVÊTEMENT A REFLETS MÉTALLIQUES, DATÉE 1262.
Ornement or sur fond blanc.
(Collection de M. Du Cane Godman.)
vers persans suivis de la date. La seconde, à reflets d’or brun,
provient d’une muraille du monastère de Veramin dans la province
de Rey. L’exemple que nous en donnons ici par la gravure n’est
point exécuté d’après le spécimen même qui figurait à l’Exposition
du Burlington, mais il appartient à la même série. Un nombre con-
sidérable de ces plaques remarquables ont été importées en Europe
car, outre celles des musées et collections d’Angleterre, il n’est guère
de collections publiques ou privées des autres capitales qui n’en
contiennent quelques-unes. L’ornementation centrale de ces revête-
GAZETTE DES BEAUX-ARTS.
Quelques dates d’une véritable valeur documentaire nous étaient
ainsi révélées; les deux plus importantes : 1217 (année de l’Hégire 614)
et 1282 (A. H. 661). La plus ancienne figurait sur une plaque que
nous reproduisons ici décorée au centre d’un ornement en arabesque,
avec deux lièvres rampant de chaque côté, le tout enfermé dans un
cartouche cloisonné par une bordure où courent des inscriptions en
PLAQUE DE REVÊTEMENT A REFLETS MÉTALLIQUES, DATÉE 1262.
Ornement or sur fond blanc.
(Collection de M. Du Cane Godman.)
vers persans suivis de la date. La seconde, à reflets d’or brun,
provient d’une muraille du monastère de Veramin dans la province
de Rey. L’exemple que nous en donnons ici par la gravure n’est
point exécuté d’après le spécimen même qui figurait à l’Exposition
du Burlington, mais il appartient à la même série. Un nombre con-
sidérable de ces plaques remarquables ont été importées en Europe
car, outre celles des musées et collections d’Angleterre, il n’est guère
de collections publiques ou privées des autres capitales qui n’en
contiennent quelques-unes. L’ornementation centrale de ces revête-