DES TENDANCES DE L’ART DE L’ORIENT ANCIEN
A LA PÉRIODE CHRÉTIENNE
LA SCULPTURE COPTE
(deuxième article1.)
Incapables de se créer une for-
mule d’art, ce fut aux Grecs et aux
Syriens que les Coptes demandèrent
l’interprétation des scènes de l’Écri-
ture ou de l’histoire de leur Église.
Importé par eux, l’art byzantin
resta un siècle et demi l’art officiel
de l’Égypte chrétienne. La peinture,
plus en honneur que jamais, fleurit
alors d’un éclat tout particulier, à
tel point même, que si, dans tout le
reste de l’Orient, rares sont les
fresques des premiers siècles, en
Égypte, les vestiges en sont nom-
breux et souvent en assez bon état.
De plus, tout riche particulier tenait
à honneur de faire peindre « un
portrait du saint Georges » ou de
l’un des archanges Michel et Ga-
briel, soit pour le conserver chez
lui, espérant par là jouir d’une pro-
tection toute particulière de la part du saint ou de l’archange, soit
pour en faire don au couvent ou à l’église qu’il voulait particulière-
ment honorer.
Dans la Légende de sainte Euphétnie, on voit celle-ci demander à
son mari Aristarque un portrait de l’archange Michel pour le placer
dans sa chambre, afin qu’il la protège. Suit la description du tableau,
1. Voir Gazette, t. Vif, 3e pér., p. 422.
A LA PÉRIODE CHRÉTIENNE
LA SCULPTURE COPTE
(deuxième article1.)
Incapables de se créer une for-
mule d’art, ce fut aux Grecs et aux
Syriens que les Coptes demandèrent
l’interprétation des scènes de l’Écri-
ture ou de l’histoire de leur Église.
Importé par eux, l’art byzantin
resta un siècle et demi l’art officiel
de l’Égypte chrétienne. La peinture,
plus en honneur que jamais, fleurit
alors d’un éclat tout particulier, à
tel point même, que si, dans tout le
reste de l’Orient, rares sont les
fresques des premiers siècles, en
Égypte, les vestiges en sont nom-
breux et souvent en assez bon état.
De plus, tout riche particulier tenait
à honneur de faire peindre « un
portrait du saint Georges » ou de
l’un des archanges Michel et Ga-
briel, soit pour le conserver chez
lui, espérant par là jouir d’une pro-
tection toute particulière de la part du saint ou de l’archange, soit
pour en faire don au couvent ou à l’église qu’il voulait particulière-
ment honorer.
Dans la Légende de sainte Euphétnie, on voit celle-ci demander à
son mari Aristarque un portrait de l’archange Michel pour le placer
dans sa chambre, afin qu’il la protège. Suit la description du tableau,
1. Voir Gazette, t. Vif, 3e pér., p. 422.