CERAMIQUE PERSANE.
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servira à identifier ceux de la même période conservés dans les col-
lections privées ou dans les divers musées de province de la France.
Le Musée de Sèvres, qu’on peut considérer comme La Mecque des
amateurs d’art de céramique dans toutes les régions, contient des
spécimens intéressants qui, limités en nombre, sont supérieurs en
qualité. A côté de ceux-ci, ce même Musée est riche en plaques de
revêtement ; le Musée des Arts décoratifs de Paris ainsi que le
Musée de Lyon en possèdent aussi quelques-unes.
En face des spécimens de cette brillante phase de l’art de la céra-
mique, notre première préoccupation est de savoir dans quelles
conditions les artistes persans de cette lointaine époque ont exécuté
leurs oeuvres, et quelle influence elles ont exercée sur les autres
écoles. L’étude de l’histoire de la Perse nous porte à croire que, dans
ces périodes reculées, les potiers persans ont subi tour à tour des
influences étrangères, celles des Byzantins d’abord, celles des Egyp-
tiens ensuite, enfin celles des Chinois. Une seule circonstance suffit
éprouver surabondamment l’influence 'de Byzance sur l’art des contrées
mahométanes, c’est le fait mentionné par le.marquis de Aroguë dans
Ornements or sur fond bleu; trois bandes émail bleu.
(Collection de M. Du Cane Godman.)
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servira à identifier ceux de la même période conservés dans les col-
lections privées ou dans les divers musées de province de la France.
Le Musée de Sèvres, qu’on peut considérer comme La Mecque des
amateurs d’art de céramique dans toutes les régions, contient des
spécimens intéressants qui, limités en nombre, sont supérieurs en
qualité. A côté de ceux-ci, ce même Musée est riche en plaques de
revêtement ; le Musée des Arts décoratifs de Paris ainsi que le
Musée de Lyon en possèdent aussi quelques-unes.
En face des spécimens de cette brillante phase de l’art de la céra-
mique, notre première préoccupation est de savoir dans quelles
conditions les artistes persans de cette lointaine époque ont exécuté
leurs oeuvres, et quelle influence elles ont exercée sur les autres
écoles. L’étude de l’histoire de la Perse nous porte à croire que, dans
ces périodes reculées, les potiers persans ont subi tour à tour des
influences étrangères, celles des Byzantins d’abord, celles des Egyp-
tiens ensuite, enfin celles des Chinois. Une seule circonstance suffit
éprouver surabondamment l’influence 'de Byzance sur l’art des contrées
mahométanes, c’est le fait mentionné par le.marquis de Aroguë dans
Ornements or sur fond bleu; trois bandes émail bleu.
(Collection de M. Du Cane Godman.)