Gazette des beaux-arts: la doyenne des revues d'art (3. Pér. 29.1903)

FRANÇOIS DUMONT

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joindre certaines incursions dans la peinture allégorique : Invoca-
tion et hommage à la Paix (Salon de 1808), L'Amour et la Beauté
soumettant la Force (Salon de 1822); dans le tableau mythologique
ou sentimental : Zéphyre et Psyché (Salon de 1808), Vénus et Adonis
(Salon de 1810), Armide voulant se percer des armes de Renaud (Salon
de 1812), Premiers témoignages d’amour f lied et de sensibilité (Salon
de 1812). De l’année 1802, date la miniature justement admirée
au Louvre, Portraits de
Mme de Musset, mère du
poète, et de Mme Solente,
sa tante, nées Mllcs des
Herbiers.

De 1798 à 1810, l’ar-
tiste voulut veiller sur
les débuts de son frère
Tony. De ce cadet, élève
docile et de vigueur, on
connaît, dans l’église de
Moyenmoutiers (Vosges)
un tableau de la Cène
de style solide et de belle
assurance de modelé.

Mais à ces premières vues
de peintre d’histoire la
dure loi du pain de chaque
jour substitua le devoir
de travaux de profit ra-
pide, les portraits; non
du mode ni du format
illustrés par François,
mais d’amples figures grandeur naturelle : le Général Dufresse (Salon
de 1799), XAdjudant général Doucet (Salon de 1800), Tittele jouant
clu violon (Salon de 1801), le peintre Jean-Jacques Lagrenèe (Salon
de 1806). Une mort prématurée l’enlevait, à l’heure des plus fermes
progrès.

François Dumont mourut à Paris le 27 août 1831.

Des fils de Dumont, Aristide et Lias, lequel l’allait suivre de plus
près? car, nés de tels père et mère, comment tous deux n’auraient-
ils peint? Aristide fréquenta l’atelier de David, en compagnie d’Abel
de Pujol, de Drolling, de Couder et de Schnetz. Mais, aux résultats