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Gazette des beaux-arts: la doyenne des revues d'art — 3. Pér. 30.1903

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Nr. 1
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Le Salon de 1761, 2: d'après le catalogue illustré par Gabriel de Saint-Aubin
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https://doi.org/10.11588/diglit.24812#0081

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GAZETTE DES BEAUX-ARTS

pastel du Louvre qui passe jusqu’à présent pour avoir figuré au Salon
de 1763. Mais il faut rectifier, croyons-nous, cette légère erreur;
elle vient de ce que La Tour exposa, en 1763, un autre portrait de
Marie-Josèphe commencé en octobre 1761 b Où est ce second pastel?
Ni à Paris, ni à Versailles, ni à Dresde, ni à Saint-Quentin. Et nous
n’en avons aucune description qui puisse nous tirer d’embarras.
Mais comme tout concorde, dans les renseignements fournis par
Saint-Aubin, avec le portrait du Louvre, il demeure acquis au Salon
de 1761. Pour les Goncourt, ce pastel est un des plus beaux de
La Tour2; ils le préfèrent aux portraits de la Reine et de la marquise
de Pompadour. On pense, devant cette magnifique interprétation de
la figure humaine, à cette phrase du peintre lui-même : «Mes modèles
croient que je ne saisis que les traits de leurs visages; mais je des-
cends au fond d’eux-mêmes à leur insu; je les emporte tout entiers. »

Le Crébillon « à la romaine, tête nue » est à Saint-Quentin. Nous
n’avons pas trouvé la trace des autres pastels; mais on peut comparer
la pose de M. Lcsdeguive avec celle du portrait de Silvestre (à Saint-
Quentin). Reste encore le Chardin, qui est peut-être celui du Louvre.

Saint-Aubin écrit sur son livret, au n° 48 (p. 14) : Saint-Roch, par
Francisque Millet : « Non vu au Salon. » Ce tableau, destiné à Saint-
Louis de Versailles, ne se trouve plus dans cette église.

Page 15. Deux croquis : dessins de Pierre Lenfant, Les Batailles
de Fontenoij et de Lawfelt (n° 52). Les tableaux que Lenfant exécuta
plus tard d’après ces dessins sont au musée de Versailles, où ce
peintre est fort bien représenté, et où l’on peut se rendre compte de
son habileté à composer des sujets guerriers; il adopte d’assez petites
dimensions, et brosse de vastes paysages au milieu desquels appa-
raissent de nombreuses et minuscules armées; le genre est un peu
monotone, et la tâche ne laisse pas que d’être ingrate. Lenfant est le
Van der Meulen de Louis XV.

V

BACHELIER, JOSEPH VERKET
ROSLIX, PIERRE-ANTOINE DE RI A C H Y , DROUA1S

Pages 16 et 17. Huit croquis d’après Bachelier : Les Amusements
de l'enfance (n° 58), Milon de Crotone (n° 58), Les Quatre parties du

1. Ce second portrait ne devait pas être une reproduction de celui qui fut
exposé à notre Salon, sans quoi la Dauphine, nous le savons par sa correspondance,
n’eût pas pris la peine de poser une deuxième fois.

2. 11 a été reproduit dans la Gazette (tes Beaux-Arts du lerseptembre 1902, p. 231.
 
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