SUVÉE ET SES AMIS A L’ÉCOLE DE ROME
101
dans les dessins qu’il est permis de lui attribuer1, on constate un
style plus lourd, plus efforcé; la tendance était à ce moment d’in-
troduire des scènes antiques, des soldats à la Romaine, au lieu
des paysannes ou des
marquises de Robert et x
de Fragonard : de la
grande histoire vue par
le petit côté. R travailla
aussi à des œuvres plus
sérieuses et paraît avoir V .
rempli très sagement son il
rôle d’élève de l’Ecole. ^ j T\' !
L’Académie le louait; en ^
1778, elle trouvait dans \ ■'
son envoi d’un Saint Sé- S' v
bas tien « de la correction, ’W)
de la finesse dans les tons, 'W JÉk .£
une touche spirituelle et l.
exprimant la nature de I 1 \
chaque objet, et, en géné- Jp-jt \| \ \ \
ral, tous les détails bien ÆÊf b \ )
soignés », tout en dési- '"^.ô
rant « plus de chaleur ÊÊ& I
dans la couleur et dans §||| /
le pinceau ». Cela, on le }^W j p ” /
désirera jusqu’au bout ||| j f /
Il quitta Rome vers , y F ■■ ^
le mois de mai de l’an- \-yJ|C ...
née 1778; en juillet, il
CHARGE DE SUVÉE PAR VINCENT
Contre-épreuve du dessin du musée Adger, Montpellier.
était à Venise, d’où il
écrivait à son ami Le-
monnier la lettre suivante, dont il faut respecter toutes les incor-
rections pour lui laisser toute sa saveur.
1. Cette question des attributions pour les dessins de cette époque est em-
barrassante. Le Louvre conserve, comme étant de Suvée, cinq ou six dessins au
crayon noir de ruines ou de paysages, dont un signé; ils ressemblent, avec
moins de vigueur et de fermeté, à ceux que nous reproduisons ici et qui nous
semblent de bons spécimens d’un art inspiré — et dévié — de Robert et de
Piranesi.
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dans les dessins qu’il est permis de lui attribuer1, on constate un
style plus lourd, plus efforcé; la tendance était à ce moment d’in-
troduire des scènes antiques, des soldats à la Romaine, au lieu
des paysannes ou des
marquises de Robert et x
de Fragonard : de la
grande histoire vue par
le petit côté. R travailla
aussi à des œuvres plus
sérieuses et paraît avoir V .
rempli très sagement son il
rôle d’élève de l’Ecole. ^ j T\' !
L’Académie le louait; en ^
1778, elle trouvait dans \ ■'
son envoi d’un Saint Sé- S' v
bas tien « de la correction, ’W)
de la finesse dans les tons, 'W JÉk .£
une touche spirituelle et l.
exprimant la nature de I 1 \
chaque objet, et, en géné- Jp-jt \| \ \ \
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dans la couleur et dans §||| /
le pinceau ». Cela, on le }^W j p ” /
désirera jusqu’au bout ||| j f /
Il quitta Rome vers , y F ■■ ^
le mois de mai de l’an- \-yJ|C ...
née 1778; en juillet, il
CHARGE DE SUVÉE PAR VINCENT
Contre-épreuve du dessin du musée Adger, Montpellier.
était à Venise, d’où il
écrivait à son ami Le-
monnier la lettre suivante, dont il faut respecter toutes les incor-
rections pour lui laisser toute sa saveur.
1. Cette question des attributions pour les dessins de cette époque est em-
barrassante. Le Louvre conserve, comme étant de Suvée, cinq ou six dessins au
crayon noir de ruines ou de paysages, dont un signé; ils ressemblent, avec
moins de vigueur et de fermeté, à ceux que nous reproduisons ici et qui nous
semblent de bons spécimens d’un art inspiré — et dévié — de Robert et de
Piranesi.