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Le Grelot: journal illustré, politique et satirique — 7.1877

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https://doi.org/10.11588/diglit.6810#0201
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1 £> Centimes

X^E GRELOT

1 o Centimes

■ «

Nous sommes tcllernoni #aws /a mêlasfe que beaucoup de gens n'en ont
même plus à manger.

Malgré la décision des pères du Sénat, qui traitent tous les Français en
conscrits, une demi-douzaine de millions d'électeurs persistent à croire que
c'est par la faute du Grand-Seize qu'ils en seront bientôt réduits à manger les
élastiques de leurs bottines.

La misère qui commence à les talonner, leur fait formuler leurs réclama-
tions, leurs plaintes, avec une amertume à laquelle celle du chicotin est à peine
comparable.

~? Que nous veulent, disent-ils, ces gens de combat, qui se cramponnent
à leurs places d'une façon indécrochable?

Ils nous ont demandé si nous voulions qu'ils nous sauvent de monstres
imaginaires, dont le Constitutionnel a nié l'existence, parce qu'ils faisaient con-
currence à son serpent de mer. Nous leur avons signifié leur congé par 330
huissiers. Pourquoi donc sont-ils encore là?...

Qu'attendent-ilsL'expulsion?... La saisie?...

Ils voient qu'ils accumulent chaque jour plus de ruines autour d'eux, et
que la France épuisée, souffre de plus en plus de voir cet état de choses se
prolonger, et ces croûtons surnager au-dessus de la purée dans laquelle les
affaires sont tombées.

Il faut donc que leur cœur soit enterré sous une couche d'entêtement
bien épaisse, pour qu'ils persistent dans leur conduite néfaste.

Ou bien même, qui sait?... Peut-être nourrissent-ils le dessein de laisser
périr leur patrie pour se repaître de son cadavre, sinistres corbeaux ! !...

. . . . . . . •

— Pauvres gens !... Vous raisonnez comme ma pantoufle!... Vous êtes
donc bien mauvais, pour juger si mal les autres !...

Ces gens que vous insultez par d'aussi infâmes suppositions, ces gens que
vous qualifiez si vite de crampons, savez-vous ce qu'ils sont?...

Des héros, tout simplement.

Vous les accusez de suivre une politique tortueuse/

Eh!... c'est ce qui double leur mérite!... Belle malice d'aller droit !... Qui
donc ne va pas droit I ne ligne droite, c'est bête comme tout !...

Lue ligne courbe, gracieusement et capricieusement contournée pour se
tenir toujours inclinée du côté du manche, à la bonne heure !... Voilà qui a du
mérite!.'.. Pour parcourir une ligne pareille, formant autant d'arabesques bi-
zarres, il faut être homme de génie...

— Ou en ribotte ! !...

— Quelle méchante réflexion !... Allons, je vois que ma faible éloquence
ne pourra pas triompher de ces stupides préventions !... Je vais être obligé

d'appeler à mon aide notre grand Hugo. Gens qui pleurez, écoutez ce ouc dit
l'Homme qui rit :

« Que deviendrait l'État si personne ne consentait à servir ?
« Tout s'arrêterait donc? Garder sa place est d'un bon ci-
« toyen. Sachez sacrifier vos préférences secrètes. Les emplois
« veulent être tenus. Il faut bien que quelqu'un se dévoue. Etre
« fidèle aux fonctions publiques est une fidélité. La retraite
« des fonctionnaires serait la paralysie de l'État. Vous vous
« bannissez, c'est pitoyable. Est-ce un exemple ? quelle vanité!
« Est-ce un défi? quelle audace! Quel personnage vous croyez-
« vous donc ? Apprenez que nous nous valons. Nous ne déser-
« tons pas, nous. Si nous voulions, nous aussi, nous serions in-
<( traitables et indomptables, et nous ferions de pires choses
« que vous. Mais nous aimons mieux être des gens intelligents.
« Parce que je suis Trimalcion, vous ne me croyez pas capable
« d'être Gaton ! Allons donc! »

« VICTOR HUGO. »

— Voilà des choses éternellement vraies. Vous voyez bien, imbéciles qui
mourez de faim, que vous vous trompez sur le motif de votre famine, et que
vous êtes par conséquent dans votre tort, en étant affamés, sans raison valable
à donner pour cela.

Ces fonctionnaires que vous maudissez, c'est à tort que vous les accuse^
d'avoir soif de places et d'appointements... C'est par abnégation qu'ils restent
en place et luttent contre l'opinion publique.

Ces constitutionnels qui ont voté une première fois la dissolution la mort
dans l'âme, et qui la revoteraient une seconde, avec une re-mort, sans remords,
dans la re-àme, c'est par excès de patriotisme qu'ils lanceront ainsi leur payS
dans des aventures aussi périlleuses que celles de Télémaque, mais où le v'oya'
geur ne sera pas positivement guidé par Minerve.

Ces ministres, que la Chambre a renversés dès le premier jour, ce n'est
que par un sublime dévouement qu'ils restent attachés aux portefeuilles don1
on les a séparés...

Tous ceux enfin que la France a reniés le 14 octobre, et qui persistent à
resterai! pouvoir, ne le font que par vertu et désintéressement, avec une téna-
cité qu'on ne saurait trop louer.

Crampons, soit, mais héroïques !...

HENRY VAUDDIONT.

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