Histoire de l'esprit humain ou mémoires secrets et universels de la république des lettres (3.1765)

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„de repetitions faires ä propos, que la diffe-
„rence de ces Ions n’etoit fondee que sür les
„dißerentes pesanteurs desMarreaux, & qu’on
„ne devoit point tenir compte , ni de leurs
„figures, ni de la situation du fer qu’on bat-
„toit, ni de la diversite qui pouvoir se ren-
„conrrer dans l’impetuoiite du coup. II exa-
„mina dune avec tonte l’attenrion possible la
„pesanteur de ces Marteaux, & s’en retourna
„apr£s chez lui. Lä ayanr plante un long
„bäton en forme de cheval & d’un angle de
„sa Chambre ä l’autre, il y atracba quarre
„cordes de meme longueur, de meme grösseur
„& afin que son experience fut plus exaÖe,
„il eut ioin que ces cordes fussent tendues,
„ou tirees par des poids; il remarqua en-
„suire dans leurs accords les mdnies consonan-
„ces, qu’il avoit remarquees ä la Forge, Car
„le ron de la premiere corde tendue par un
„poidsde Il livres, comparö au ron de la’se-
„condeitendue par un poids de 6 livres, etoit
„dans lerapportde2 a I. qmest YOctave. La
„plus voiline de celle-ci, tir^e par unpoids
„de 8 livres, rendoir un ton , qui dtoit ä
„celui de la premiere comme 3 sont ä 2,
„ou 12 ä. 8; ce qui forme la Quinte. En-
„fin la quatri^me corde, tiree par un poids
„de 9 livres, rendoit un ton, qui, compare
ä ce-