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https://doi.org/10.11588/diglit.4821#0085
DESCRIPTION
MINER AL OGIQ.UE
>
DE
LA VALLÉE DE QOÇEYR,
I ;
Par M. DE ROZIÈRE,
VÎBRE DE LA COMMISSION DES SCIENCES ET ARTS, ET INGENIEUR
EN CHEF DES MINES.
A chaîne du Moqattam, plus connue sous le nom de chaîne Arabique, borde
la rive orientale du Nif rW,,;<- i v • 2
mais elle ne se prolonge' pascal int"" '^T^ de fa première CataraCte '
coiin^ h Ai.» • i,P SanV ptIOii dans toute cette étendue. Elle est
■coupée a divers mtervalles par plusieurs grandes vallées qui, se dirigeant géné-
ralement vers lest, traversent dans toute leur largeur les déserts compris entre
i Lgypte supérieure et la mer Rouge.
La plus intéressante de toutes ces vallées a son embouchure vis-à-vis l'ancienne
ville de Coptos, à sept lieues au nord des ruines de Thèbes, et porte dans le
rillxd n°m de VaUée de &W- Elle a fourni aux anciens Égyptiens les maté-
sTftit C ^IuSieUrS monumens remarquables. C'est aujourd'hui la voie par laquelle
non d^V01^16111611' le commerce de Egypte avec l'Arabie; et, sous le rap-
LestrouStOIrefT^*' dle Présente des mot^ particuliers d'intérêt.
s roupes françaises partirent de Qené le 8 prairial an 7, sous les ordres
cies généraux Belliard et Donzeiot, pour aller s'emparer du port de Qoçeyr.
iNous profitâmes de cette occasion, MM. Denon, Girard, Schouani et moi,
Pour parcourir cette grande vallée depuis le Nil jusqu'à la mer Rouge, et l'ob-
server chacun sous des rapports différons.
occj1 me préparam à Présenter les résultats des recherches dont je me suis
contr^' '? premièreS C^U'0n ait encore faites sur la constitution physique de cette
cetteretâ'h'ai 'Cnti C°mbien 3 étoh à regretter pour l'intérêt de la science que
chargé Tm nak ^ ^ ^^ *** ^ naturaliste célèbre T" Revoit s'en trouver
• L • Dolomieu] (1): il auroit ajouté à l'exactitude de ses observations,
(1) Le commandeur de r> t ■ * i i tï • i
travaux et les malheurs °bmieu dont Ie n0m ' IeS DePUIS Iong-temps il desiroit voir de ses propres yeux cette
de l'expédition d'Egypte en" S\?TT*' aV°h ^ V*TtK ^"^ CéIéb''e 1ue n'avoit encore visitée aucun minéra-
„ nr „,_. qualxte d'ingénieur des mines, logiste. Déjà même, bien des années avant l'expédition,
«■ iv. TOME H.
L *
MINER AL OGIQ.UE
>
DE
LA VALLÉE DE QOÇEYR,
I ;
Par M. DE ROZIÈRE,
VÎBRE DE LA COMMISSION DES SCIENCES ET ARTS, ET INGENIEUR
EN CHEF DES MINES.
A chaîne du Moqattam, plus connue sous le nom de chaîne Arabique, borde
la rive orientale du Nif rW,,;<- i v • 2
mais elle ne se prolonge' pascal int"" '^T^ de fa première CataraCte '
coiin^ h Ai.» • i,P SanV ptIOii dans toute cette étendue. Elle est
■coupée a divers mtervalles par plusieurs grandes vallées qui, se dirigeant géné-
ralement vers lest, traversent dans toute leur largeur les déserts compris entre
i Lgypte supérieure et la mer Rouge.
La plus intéressante de toutes ces vallées a son embouchure vis-à-vis l'ancienne
ville de Coptos, à sept lieues au nord des ruines de Thèbes, et porte dans le
rillxd n°m de VaUée de &W- Elle a fourni aux anciens Égyptiens les maté-
sTftit C ^IuSieUrS monumens remarquables. C'est aujourd'hui la voie par laquelle
non d^V01^16111611' le commerce de Egypte avec l'Arabie; et, sous le rap-
LestrouStOIrefT^*' dle Présente des mot^ particuliers d'intérêt.
s roupes françaises partirent de Qené le 8 prairial an 7, sous les ordres
cies généraux Belliard et Donzeiot, pour aller s'emparer du port de Qoçeyr.
iNous profitâmes de cette occasion, MM. Denon, Girard, Schouani et moi,
Pour parcourir cette grande vallée depuis le Nil jusqu'à la mer Rouge, et l'ob-
server chacun sous des rapports différons.
occj1 me préparam à Présenter les résultats des recherches dont je me suis
contr^' '? premièreS C^U'0n ait encore faites sur la constitution physique de cette
cetteretâ'h'ai 'Cnti C°mbien 3 étoh à regretter pour l'intérêt de la science que
chargé Tm nak ^ ^ ^^ *** ^ naturaliste célèbre T" Revoit s'en trouver
• L • Dolomieu] (1): il auroit ajouté à l'exactitude de ses observations,
(1) Le commandeur de r> t ■ * i i tï • i
travaux et les malheurs °bmieu dont Ie n0m ' IeS DePUIS Iong-temps il desiroit voir de ses propres yeux cette
de l'expédition d'Egypte en" S\?TT*' aV°h ^ V*TtK ^"^ CéIéb''e 1ue n'avoit encore visitée aucun minéra-
„ nr „,_. qualxte d'ingénieur des mines, logiste. Déjà même, bien des années avant l'expédition,
«■ iv. TOME H.
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