2oS flore d'égypte.
^ pouces], ondulées, à plis enfoncés, échancrées en dents ou lobes larges, trian-
gulaires : la face inférieure des feuilles est plus pâle que la supérieure. Les feuilles
varient en général beaucoup pour la grandeur ; elles nont, sur des rameaux
anciens et ligneux, que moitié de la taille qu'elles acquièrent sur des pousses
tendres et nouvelles. Les fleurs viennent en grappes sur le côté des rameaux,
dans l'intervalle d'une feuille à une autre. Ces fleurs sont pendantes, au nombre
de six à huit : il n'y en a qu'une ou deux qui soient hermaphrodites fertiles à la base
de la grappe ; les autres sont mâles. Les fleurs de la base des grappes ? dont le
pistil même avorte quelquefois, ont leur calice muni d'aiguillons : la corolle
est blanche, cotonneuse en dehors ; le style est cylindrique, épais, velu à sa base,
presque double des anthères pour la longueur : les dents du calice s'alongent
et deviennent linéaires dans les fleurs fertiles ; ces dents sont courtes et obtuses
dans les fleurs stériles terminales.
Le fruit est jaune, sphérique, pendant sur le pédoncule durci et recourbé de
la grappe; il est épais d'environ 4 centimètres [près d'un pouce et demi] : les
graines sont comprimées, jaunâtres, pâles, ovales-arrondies, longues de 3 milli-
mètres [ près d'une ligne et demie ].
J'ai trouvé quelques pieds de ce Solanum autour des champs cultivés, à Syène
et à Éléphantine, dans la haute Egypte : je l'ai regardé comme Je Solanum coagulons
d'Arabie, découvert par Forskal, et caractérisé, d'après cet auteur, par le fruit
jaune, coriace, gros comme une noix. (Voyez Forskal, Descr.pag. 47-)
Le Solanum coagidans, J ACQ_. Hort. Schœnbr. iv, pag. j>/, tab. 160, et Dunal,
Monographie des Solanum, pag. ij&, est une espèce différente, à fleurs violettes,
à fruit sphérique d'un pouce de diamètre, et qui a le port et les feuilles du
Solanum Melongena Lin.
Explication de la Planche 23, Fig, 1.
SOLANUM coagulans. (a) Fleur hermaphrodite vue par dessous ; (b) la même vue en dessus ; (c) calice
d'une des rieurs mâles de l'extrémité des grappes.
PLANCHE 2j>.
Fig. % et 3. CAUCALIS GLABRA.
CAUCALIS glabra. C. caule ramoso aspero ; foliis pinnatis, sub-hispidis ; pinnulis pinnatifidis,
laciniis linearibus aut trifidis; involucris trifidis; seminibus oblongis, aculeis apice duplicato-hamatis. G?
Variât, a. Minor, maritima : caule humili diffuse
CAUCALIS glabra. C. foliis tripinnatis, glabris; involucris universalibus tridentatis; floribus omnibus
pedicellatis. Forsk. Descr, p. 206.
fh. Major, arenaria : caule altiore erecto.
La racine est blanchâtre, pivotante. Les feuilles radicales sont doublement ,
pinnatifides, à découpures trilobées, courtes, presque linéaires.
La tige est très-basse et partagée en rameaux ouverts et étalés, longs de 11 cen-
timètres [4 pouces], dans la variété maritime de cette plante.
Cette
^ pouces], ondulées, à plis enfoncés, échancrées en dents ou lobes larges, trian-
gulaires : la face inférieure des feuilles est plus pâle que la supérieure. Les feuilles
varient en général beaucoup pour la grandeur ; elles nont, sur des rameaux
anciens et ligneux, que moitié de la taille qu'elles acquièrent sur des pousses
tendres et nouvelles. Les fleurs viennent en grappes sur le côté des rameaux,
dans l'intervalle d'une feuille à une autre. Ces fleurs sont pendantes, au nombre
de six à huit : il n'y en a qu'une ou deux qui soient hermaphrodites fertiles à la base
de la grappe ; les autres sont mâles. Les fleurs de la base des grappes ? dont le
pistil même avorte quelquefois, ont leur calice muni d'aiguillons : la corolle
est blanche, cotonneuse en dehors ; le style est cylindrique, épais, velu à sa base,
presque double des anthères pour la longueur : les dents du calice s'alongent
et deviennent linéaires dans les fleurs fertiles ; ces dents sont courtes et obtuses
dans les fleurs stériles terminales.
Le fruit est jaune, sphérique, pendant sur le pédoncule durci et recourbé de
la grappe; il est épais d'environ 4 centimètres [près d'un pouce et demi] : les
graines sont comprimées, jaunâtres, pâles, ovales-arrondies, longues de 3 milli-
mètres [ près d'une ligne et demie ].
J'ai trouvé quelques pieds de ce Solanum autour des champs cultivés, à Syène
et à Éléphantine, dans la haute Egypte : je l'ai regardé comme Je Solanum coagulons
d'Arabie, découvert par Forskal, et caractérisé, d'après cet auteur, par le fruit
jaune, coriace, gros comme une noix. (Voyez Forskal, Descr.pag. 47-)
Le Solanum coagidans, J ACQ_. Hort. Schœnbr. iv, pag. j>/, tab. 160, et Dunal,
Monographie des Solanum, pag. ij&, est une espèce différente, à fleurs violettes,
à fruit sphérique d'un pouce de diamètre, et qui a le port et les feuilles du
Solanum Melongena Lin.
Explication de la Planche 23, Fig, 1.
SOLANUM coagulans. (a) Fleur hermaphrodite vue par dessous ; (b) la même vue en dessus ; (c) calice
d'une des rieurs mâles de l'extrémité des grappes.
PLANCHE 2j>.
Fig. % et 3. CAUCALIS GLABRA.
CAUCALIS glabra. C. caule ramoso aspero ; foliis pinnatis, sub-hispidis ; pinnulis pinnatifidis,
laciniis linearibus aut trifidis; involucris trifidis; seminibus oblongis, aculeis apice duplicato-hamatis. G?
Variât, a. Minor, maritima : caule humili diffuse
CAUCALIS glabra. C. foliis tripinnatis, glabris; involucris universalibus tridentatis; floribus omnibus
pedicellatis. Forsk. Descr, p. 206.
fh. Major, arenaria : caule altiore erecto.
La racine est blanchâtre, pivotante. Les feuilles radicales sont doublement ,
pinnatifides, à découpures trilobées, courtes, presque linéaires.
La tige est très-basse et partagée en rameaux ouverts et étalés, longs de 11 cen-
timètres [4 pouces], dans la variété maritime de cette plante.
Cette