2 1 O FLORE D EGYPTE.
La racine est noueuse et vivace, épaisse de 2 à 6 millimètres [une à 3 lignes].
Elle produit plusieurs tiges couchées, cylindriques, cotonneuses, articulées, longues
de 10 à i 6 centimètres [ 4 à 6 pouces ], rameuses, dichotomes à leur extrémité,
fragiles sur les nœuds quand elles sont sèches.
Les feuilles sont opposées et agrégées, longues de 3 à 8 millimètres [ une .
ligne et demie à 4 lignes ], lancéolées, repliées en dessous par les bords, un peu
cotonneuses, mucronées , glabres dans la variété /3. Les stipules placées près de
la base des feuilles sont blanches, transparentes, aiguës-sétacées, déchirées sur les
bords. Les feuilles et ks stipules se multiplient en rosettes dans faisselle des feuilles
opposées, et forment des groupes épais.
Les fleurs viennent en grappes dichotomes à l'extrémité des tiges. Ces grappes
sont quelquefois très-resserrées en petites tètes globuleuses : plusieurs fleurs sont
ternées à l'extrémité des divisions des grappes, et les autres sont solitaires dans
la dichotomie de ces grappes.
Le calice est à cinq divisions ovales-aiguës, vertes et épaisses dans le milieu ,
longues de 2 millimètres [ une ligne ], blanches, membraneuses et transparentes
sur les bords.
La corolle est à cinq pétales triangulaires, aigus, de moitié plus courts que le
calice. Les étamines, au nombre de cinq, ont leurs filets capillaires alternes avec
ces pétales, égaux en longueur à la corolle.
L'ovaire est trigone, ovoïde, terminé par un style filiforme, long comme les
étamines, et qui supporte un stigmate un peu globuleux, à trois lobes.
La capsule est trigone, uniloculaire, renfermée dans le calice qui persiste, ou-
verte sur les angles par le sommet en trois valves coriaces élastiques ; elle con-
tient environ huit graines ovoïdes, d'un jaune fauve, marquées d'une ligne brune
longitudinale , attachées au fond de la capsule par des cordons en faisceau.
Cette plante croît dans le désert de la Qoubbeh et de Birket el-Hâggy, et fleurit
depuis le mois de décembre jusqu'au mois de mars.
Le genre Polycarpea a été établi par M. de Lamarck dans le Journal d'histoire
naturelle, tom. Il, Paris, année 1792, et a été nommé Polycarpea par affinité avec
le genre Polycarpon. Les feuilles, que l'on décrit dans ces genres comme verti-
ciliées, ne sont point disposées en verticilles annulaires parfaits comme les feuilles
de Galhim ou à'Asperula; mais elles paraissent verticillées par le développement
de plusieurs feuilles axillaires : c'est pourquoi je me suis servi du terme d'op-
posées agrégéesj pour exprimer la disposition des feuilles du Polycarpea,
Explication de la Planche 24, Fig. T.
POLYCARPEA frctg'ilis. (a) Une fleur entière ouverte ; (b) capsule ouverte; (c) une des graines.
Ces détails sont représentés beaucoup plus grands que nature.
La racine est noueuse et vivace, épaisse de 2 à 6 millimètres [une à 3 lignes].
Elle produit plusieurs tiges couchées, cylindriques, cotonneuses, articulées, longues
de 10 à i 6 centimètres [ 4 à 6 pouces ], rameuses, dichotomes à leur extrémité,
fragiles sur les nœuds quand elles sont sèches.
Les feuilles sont opposées et agrégées, longues de 3 à 8 millimètres [ une .
ligne et demie à 4 lignes ], lancéolées, repliées en dessous par les bords, un peu
cotonneuses, mucronées , glabres dans la variété /3. Les stipules placées près de
la base des feuilles sont blanches, transparentes, aiguës-sétacées, déchirées sur les
bords. Les feuilles et ks stipules se multiplient en rosettes dans faisselle des feuilles
opposées, et forment des groupes épais.
Les fleurs viennent en grappes dichotomes à l'extrémité des tiges. Ces grappes
sont quelquefois très-resserrées en petites tètes globuleuses : plusieurs fleurs sont
ternées à l'extrémité des divisions des grappes, et les autres sont solitaires dans
la dichotomie de ces grappes.
Le calice est à cinq divisions ovales-aiguës, vertes et épaisses dans le milieu ,
longues de 2 millimètres [ une ligne ], blanches, membraneuses et transparentes
sur les bords.
La corolle est à cinq pétales triangulaires, aigus, de moitié plus courts que le
calice. Les étamines, au nombre de cinq, ont leurs filets capillaires alternes avec
ces pétales, égaux en longueur à la corolle.
L'ovaire est trigone, ovoïde, terminé par un style filiforme, long comme les
étamines, et qui supporte un stigmate un peu globuleux, à trois lobes.
La capsule est trigone, uniloculaire, renfermée dans le calice qui persiste, ou-
verte sur les angles par le sommet en trois valves coriaces élastiques ; elle con-
tient environ huit graines ovoïdes, d'un jaune fauve, marquées d'une ligne brune
longitudinale , attachées au fond de la capsule par des cordons en faisceau.
Cette plante croît dans le désert de la Qoubbeh et de Birket el-Hâggy, et fleurit
depuis le mois de décembre jusqu'au mois de mars.
Le genre Polycarpea a été établi par M. de Lamarck dans le Journal d'histoire
naturelle, tom. Il, Paris, année 1792, et a été nommé Polycarpea par affinité avec
le genre Polycarpon. Les feuilles, que l'on décrit dans ces genres comme verti-
ciliées, ne sont point disposées en verticilles annulaires parfaits comme les feuilles
de Galhim ou à'Asperula; mais elles paraissent verticillées par le développement
de plusieurs feuilles axillaires : c'est pourquoi je me suis servi du terme d'op-
posées agrégéesj pour exprimer la disposition des feuilles du Polycarpea,
Explication de la Planche 24, Fig. T.
POLYCARPEA frctg'ilis. (a) Une fleur entière ouverte ; (b) capsule ouverte; (c) une des graines.
Ces détails sont représentés beaucoup plus grands que nature.