DOI Heft:
Recueil des Machines Année 1727
DOI Artikel:No. 305
DOI Seite / Zitierlink: https://doi.org/10.11588/diglit.30638#0068
36 Recueil des Machines
■———r Toute îa piece R Q P O N est mobiie sur deux pîvots
1727. qui entrent dans les deuxjoues du train; cette piece ell
No.30;. encore appuyée sur un support S, iiché au milieu de la
■■■—— traverse qui soutient les deux montans L M ; cette tra-
verse est encore asTujettie dans les deux joues par des pi-
vots, de sorte que l’appui S & les deux montans L M
sont mobilessur ces deux points, & s’abattent avec le le-
vier P Q R quand la puisiance tire sur la corde pour ren-
verser la terre, après que ies rateiiers ont été frappés
par les masses. Les deux masses T V sont cheviilées par
leurs manches à deux chapes X Y , dans lesqueiles
ils peuvent se mouvoir, & tomber par ieur propre poids
quand ia puissance ne les retient plus. Ils sont retenus
au moyen de deux montans Z W iixés à la traverse 2 ,
3 , à iaqueüe sont attachés deux manches 2 c, 3, 6?qui
font angle droit sur la traverse avec ies montans Z W.
Cette traverse estsoutenue par deux pivots sur iesqueis elles
peuvent tourner, lorsque ies montans s’abattent par ie
poids des marteaux.
Aux extrêmités Z W sont des étriers de fer, qui assu-
jettissent les marteaux sur ieur appui, & servent en mê-
me-temps à ies diriger sur les têtes des rateiiers. Les res-
sorts 7,8, servent à hxer ies coins qui retiennen't ies mas*
ses dans ieurs manchés. »
Pour se servir de cette machine, on ia dispose d’abord
Fig II comme e^ e estreprésentéedans cette fîgure. Par exemple,
* après que le marteau a frappé sur la tête H de la bêche,
& qu’eüe est enfoncée autant qu’il est possibie, on reieve
les marteaux, ensuite on tire sur la corde pour abattre ie
levier P Q R suivant l’arc R r ; car on a dit que Pappui
Héchissoit & s’abattoit avecle levier, puisque la traverse
tourne sur ie pivot p en décrivant l’arc S s, ce qui ne peut
arriver sans que ia bêche ne s’éleve suivant îa iigne Pp ,
& par conséquent ne renverse ia terre, dans laqueile
■———r Toute îa piece R Q P O N est mobiie sur deux pîvots
1727. qui entrent dans les deuxjoues du train; cette piece ell
No.30;. encore appuyée sur un support S, iiché au milieu de la
■■■—— traverse qui soutient les deux montans L M ; cette tra-
verse est encore asTujettie dans les deux joues par des pi-
vots, de sorte que l’appui S & les deux montans L M
sont mobilessur ces deux points, & s’abattent avec le le-
vier P Q R quand la puisiance tire sur la corde pour ren-
verser la terre, après que ies rateiiers ont été frappés
par les masses. Les deux masses T V sont cheviilées par
leurs manches à deux chapes X Y , dans lesqueiles
ils peuvent se mouvoir, & tomber par ieur propre poids
quand ia puissance ne les retient plus. Ils sont retenus
au moyen de deux montans Z W iixés à la traverse 2 ,
3 , à iaqueüe sont attachés deux manches 2 c, 3, 6?qui
font angle droit sur la traverse avec ies montans Z W.
Cette traverse estsoutenue par deux pivots sur iesqueis elles
peuvent tourner, lorsque ies montans s’abattent par ie
poids des marteaux.
Aux extrêmités Z W sont des étriers de fer, qui assu-
jettissent les marteaux sur ieur appui, & servent en mê-
me-temps à ies diriger sur les têtes des rateiiers. Les res-
sorts 7,8, servent à hxer ies coins qui retiennen't ies mas*
ses dans ieurs manchés. »
Pour se servir de cette machine, on ia dispose d’abord
Fig II comme e^ e estreprésentéedans cette fîgure. Par exemple,
* après que le marteau a frappé sur la tête H de la bêche,
& qu’eüe est enfoncée autant qu’il est possibie, on reieve
les marteaux, ensuite on tire sur la corde pour abattre ie
levier P Q R suivant l’arc R r ; car on a dit que Pappui
Héchissoit & s’abattoit avecle levier, puisque la traverse
tourne sur ie pivot p en décrivant l’arc S s, ce qui ne peut
arriver sans que ia bêche ne s’éleve suivant îa iigne Pp ,
& par conséquent ne renverse ia terre, dans laqueile