DOI Heft:
Recueil des Machines Année 1728
DOI Artikel:Numeros 307 - 320
DOI Seite / Zitierlink:https://doi.org/10.11588/diglit.30638#0082
4 6 R E C U E 1 L D E s Machines.
—■même rouleau étant ensuite mené par la seconde lanterne
172B. K, cettelanterne,parFinterpositiondela rouel, tournera
Numeros du même sens que le hérilson ; car le verrouü étant dégagé
307.308. de la lanterneG, qui estabsolumentlibresurson arbre, ne
309.310. met aucun obstacle au mouvement de la seconde lanterne
3 11.3 1. c»e^. (jonc par le second mouvement contraire au pre-
315 316* mi er q ue r°n fait repassser la table du côté 011 elle s’étoit
317.318. d’abordengagée dans les cylindres. Cette tablerepasssée de
319.320. ce même côté, on donne quelque jour à la vis-sans-fin ,
--pour faire baissser le cylindre supérieur, qui pour lors laissse
un espace moindre que ie premier : on dégage la lanterne
K, pour recommencer la même opération ; tout ce ser-
vicese fait presque tout à lafois. On réitere ces opérations
jusqu’à ce que la table soit réduite à Fépaissseur que l’on
souhaite. Cette machine est exécutée avec tant de préci-
sion, qu’elle peut laminer une table depuis 1 5 ôcmême 17
lignes, jusqu’à sépaissseur d’une feuiilede papier.Le plomb
de cette fabrique n’efl: point altéré après y avoir été tra-
vaillé, comme on l’a prétendu ; les tables sont parfaitement
unies, compaôles & malléables, les feuillets qui peuvent
se détacher de desssus sa superficie, ne sont autre chose
que les parties sablonneuses du plomb qui restent toujours
dessus après avoir été fondu, & qui sontplus dures queles
autres avec lesquelles eile ne sauroit faire corps , ce qui
n’affoiblit en aucune façon les tables. II n’est point vrai
non plus que ce piomb contienne ni boursousiures niven-
tosités, ce quia été vérifié par les dirférentes coupes que
?on a faites sur des tables de toutc vspuiiTcur j en un motla
façon dont ce plomb se maintient dansbeaucoup de réser-
voirs qui en sont garnis, prouve évidemment son utilité ÔC
sa bonté, ce qul fait en même-temps l’éloge de la machi-
ne. Au surplus si l’on veut être plus parfaitement instruit, 1
on aura recours au Mé'moire sur le laminage du plomb ,
mis au jour par M. Remond, de la Société des Arts, im-
primé à Paris en 1731^ in-^t
—■même rouleau étant ensuite mené par la seconde lanterne
172B. K, cettelanterne,parFinterpositiondela rouel, tournera
Numeros du même sens que le hérilson ; car le verrouü étant dégagé
307.308. de la lanterneG, qui estabsolumentlibresurson arbre, ne
309.310. met aucun obstacle au mouvement de la seconde lanterne
3 11.3 1. c»e^. (jonc par le second mouvement contraire au pre-
315 316* mi er q ue r°n fait repassser la table du côté 011 elle s’étoit
317.318. d’abordengagée dans les cylindres. Cette tablerepasssée de
319.320. ce même côté, on donne quelque jour à la vis-sans-fin ,
--pour faire baissser le cylindre supérieur, qui pour lors laissse
un espace moindre que ie premier : on dégage la lanterne
K, pour recommencer la même opération ; tout ce ser-
vicese fait presque tout à lafois. On réitere ces opérations
jusqu’à ce que la table soit réduite à Fépaissseur que l’on
souhaite. Cette machine est exécutée avec tant de préci-
sion, qu’elle peut laminer une table depuis 1 5 ôcmême 17
lignes, jusqu’à sépaissseur d’une feuiilede papier.Le plomb
de cette fabrique n’efl: point altéré après y avoir été tra-
vaillé, comme on l’a prétendu ; les tables sont parfaitement
unies, compaôles & malléables, les feuillets qui peuvent
se détacher de desssus sa superficie, ne sont autre chose
que les parties sablonneuses du plomb qui restent toujours
dessus après avoir été fondu, & qui sontplus dures queles
autres avec lesquelles eile ne sauroit faire corps , ce qui
n’affoiblit en aucune façon les tables. II n’est point vrai
non plus que ce piomb contienne ni boursousiures niven-
tosités, ce quia été vérifié par les dirférentes coupes que
?on a faites sur des tables de toutc vspuiiTcur j en un motla
façon dont ce plomb se maintient dansbeaucoup de réser-
voirs qui en sont garnis, prouve évidemment son utilité ÔC
sa bonté, ce qul fait en même-temps l’éloge de la machi-
ne. Au surplus si l’on veut être plus parfaitement instruit, 1
on aura recours au Mé'moire sur le laminage du plomb ,
mis au jour par M. Remond, de la Société des Arts, im-
primé à Paris en 1731^ in-^t