Académie des Sciences <Paris> [Editor]: Machines et inventions approuvées par l'Académie Royale des Sciences depuis son établissement jusqu'à présent (5.1727/31 (1735)) [Cicognara, 917E]

112 'Recueil des Machines
du6leur àux chiffres de la platine supérieure comme dans
1730. l’addition; ce qui étant fait, ii ne paroitra par les ouvertu-
N°.34i. res que la somme de 1 3 1. liv. p. sols, 3. deniers s qui est la
—— différence , ou reste dela premiere somme sur la seconde.

Multiplicationo

Pour cette regle son se sert des quarrds d’en-bas, par
conséquent l’on referme ceux dont on vient de se servir
joour opérer sur ceux d’en-bas. On met toutes les roues
à zero , en se servant des chiffres extérieurs gravés sur le
chaperon H, c'est-à-dire , en mettant la pointe du conduc-
teur dans le trou qui répond au caraffere que i’on veut
faire paroitre. Le multiplicateur n’a qu’un caraffere, ou il
en a plusieurs; s’il n’a qu’un caradere, 011 pose la somme
à multiplier autant de fois qu’il y a d’unités dans ce multi-
plicateur, par exempie. Soit la somme 1243 à multipiier
par 3 , je pose trois fois cette somme en commençant par
poser 3 sur la roue des unités, 4 sur la roue des dixaines,
2 sur celie des centaines, & ainsi desuite : je répéte donc
trois fois la même opération , ce qui restera dans les om
vertures quarrées sera le produit de nos opérations réité-
rées, c’est-à-dire, qu’ii se trouvera 373 3, qui est ie pro-
duit de 1243 par 3.

Si ie multiplicateur a plusieurs carafleres, il faut multi-
pÜer tous les chiffres du multipiicande par chacun de ceux
du multiplicateur de la même maniere que ci-dessus, ôc
observer que pour le second multiplicateur, il faut pren-
dre pour premiere rouecelie des dixaines, pour seconde
celle des centaines, & ainsi des autres; ou bien pour abré-
ger, sachant que deux fois 3 valent 6 , l’on mettra tout
d’un coup 6 au-lieu d’y mettre deux fois 3, ce qui abrége
beaucoup l’opération. On fera de même sur toutes les au-
tres roues pour tous ies autr.es nombres.