Académie des Sciences <Paris> [Hrsg.]: Machines et inventions approuvées par l'Académie Royale des Sciences depuis son établissement jusqu'à présent (5.1727/31 (1735)) [Cicognara, 917E]

I 6 O ReCUEIL DES M ACHINES
3a tige du piston ; ces leviers sont chargés d’un poids équU
1731* valent au poids de la colonne d’eau de lasource» La partie
N°. 35*2. G sur laquelle sont lesleviers, porte encore une longue
3 33. visV garnie de deux écroux, qui font hausser ôc baisser al-
ternativement ie balancier ILH composé de deux basTins,
ZSS» qui ont communication entre eux par deux tuyaux qui les
3$assemblent, ensorte que l’eau contenue dans un des bas-
3 $7• sins, peut passer dansl’autre, suivant les déterminations
“ que les écrous ieur donnent : un troisieme tuyau Z sert au
pasfage de l’air d’un des bassins dans l’autre. Àux extrêmi-
tés de ce balancier sont engagées des tiges qui ouvrent ôc
ferment des soupapes adaptees aux tuyaux de sortie ôe des
cendant. Ces soupapes sont construites de la maniere sui-
vante.

La soupape esb enfermée dans un petit coffre a b ;
dans ce coffre est un cône tronquéz couvert, Ôc auquel
est adapté ie tuyau. Le couvercle de ce cône tient à l’axe
c par une patte d’e'crevisfe, à ce même axe c tient la tige
e , qui est ceile qui s’engage dans le balancier. La partie
i de la soupape êtant buuphde par le cône plein qui tient
à la patte d’écrevisfe, toute ia soupape étant noyée, ia
coJonne d’eau ne coutera à éiever qu’en raison des dia-r
metres des bases. II arrivera que si s on vient à faire deL
cendre la tige e , le cône plein qui a un mouvement con-
traire, débouchera le cône creuxi, Ôc que l’eau n’aura
aucune difficulté à passer dans les tuyaux^r; si au con-
traire l’eau éieve la même tige e , Ja soupape se refermera
& le tuyau sera boucheh

MOUVEMENT