— 68 —
« Solution d'une question curieuse, qui ne paraît soumise
« à aucune analyse, sur la marche du cavalier sur l'éehi-
« quier. »
Quand, en fait d'analyse, Euler donne son opinion, on
peut y ajouter foi. La question, en effet, ressort de la géo-
métrie pure, et, parmi les branches de la géométrie, elle
appartient à la géométrie de position, comme nous l'avons
dit.
Après Euler, nous trouvons encore la même question re-
prise par :
Vandermonde, Mémoires de l'Académie des sciences de
Paris, 1771 ;
Colini, Manheim, 1778 ;
Ciccolini, Paris, 1826 ;
Legendre, Théorie des nombres, 3e édition, Paris, i83o;
!\loon, Journal des mathématiques de Dublin, 1847 ;
Volpicelli, Comptes rendus des séances de l'Académie des
sciences de Paris, ï 851 ;
Nouvelles Annales de mathématiques, Paris, 1854, T. XIII;
Ferdinand Mindeng, Journal de Crelle, 1802 ; -—etc.
On voit que, pour n'être d'aucune utilité apparente, peu
de problèmes ont néanmoins été agités aussi souvent, et par
des hommes plus éminents dans la science. Ce qu'il y a de
curieux, c'est qu'il n'a été repris si fréquemment que parce
que, parmi tant de solutions, il n'en existe aucune qui puisse
être dite absolument générale et exempte de tâtonnements.
G'est là ce qui nous encourage à venir proposer la nôtre à
son tour. A défaut d'autre mérite, elle a celui d'être nouvelle,
de donner une solution directe, simple, générale et qui pro-
cède sans tâtonnements.
« Solution d'une question curieuse, qui ne paraît soumise
« à aucune analyse, sur la marche du cavalier sur l'éehi-
« quier. »
Quand, en fait d'analyse, Euler donne son opinion, on
peut y ajouter foi. La question, en effet, ressort de la géo-
métrie pure, et, parmi les branches de la géométrie, elle
appartient à la géométrie de position, comme nous l'avons
dit.
Après Euler, nous trouvons encore la même question re-
prise par :
Vandermonde, Mémoires de l'Académie des sciences de
Paris, 1771 ;
Colini, Manheim, 1778 ;
Ciccolini, Paris, 1826 ;
Legendre, Théorie des nombres, 3e édition, Paris, i83o;
!\loon, Journal des mathématiques de Dublin, 1847 ;
Volpicelli, Comptes rendus des séances de l'Académie des
sciences de Paris, ï 851 ;
Nouvelles Annales de mathématiques, Paris, 1854, T. XIII;
Ferdinand Mindeng, Journal de Crelle, 1802 ; -—etc.
On voit que, pour n'être d'aucune utilité apparente, peu
de problèmes ont néanmoins été agités aussi souvent, et par
des hommes plus éminents dans la science. Ce qu'il y a de
curieux, c'est qu'il n'a été repris si fréquemment que parce
que, parmi tant de solutions, il n'en existe aucune qui puisse
être dite absolument générale et exempte de tâtonnements.
G'est là ce qui nous encourage à venir proposer la nôtre à
son tour. A défaut d'autre mérite, elle a celui d'être nouvelle,
de donner une solution directe, simple, générale et qui pro-
cède sans tâtonnements.