— 413 —
retraite des eaux de L'inondation, on sème à la volée, et
lorsque les jeunes plantes commencent à se développer, on les
arrache pour les transplanter et en réduire le nombre. Mais,
dans cette opération, on suit une pratique vicieuse en enf onçant
les jeunes arbres dans la terre jusqu'à la naissance des feuilles,
de telle sorte que la plus grande partie se trouve enterrée.
11 en résulte que les racines, très-petites encore, n'étant
nullement influencées par l'action vivifiante de l'air, se trou-
vent presque étouffées, la plante ne peut pas dès lors at-
teindre tout le développement dont elle est susceptible.
Nous avons tout lieu de croire que cette circonstance n'est
pas sans influence fâcheuse sur le rendement du pavot en
opium, et sur la teneur de ce produit en principes actifs.
Évidemment, en transplantant les jeunes pavots, on se pla-
cerait dans des conditions plus avantageuses en ne mettant
en terre que les racines seulement.
Une fois les jeunes pavots transplantés, on les arrose tous
les huit jours jusqu'au moment où doit se faire la récolte de
l'opium qui a lieu au mois de mai. Nous avons tout lieu de
croire que des arrosements trop fréquents ne sont point fa-
vorables à la culture du pavot, et rendent le suc trop aqueux,
car, en Asie Mineure, où l'on récolte de l'opium de très-bonne
qualité, on sème dans les endroits montagneux où l'humidité
atmosphérique est, avec les pluies, le seul principe de nutri -
tion de la plante.
Nous croyons donc que, dans la haute Égypte, des arrose-
ments moins fréquents et des engrais azotés employés avec
mesure, contribueraient pour beaucoup à un rendement
d'opium plus avantageux et de meilleure qualité. Dans le
courant de mai, qui est l'époque qui précède la maturité de
retraite des eaux de L'inondation, on sème à la volée, et
lorsque les jeunes plantes commencent à se développer, on les
arrache pour les transplanter et en réduire le nombre. Mais,
dans cette opération, on suit une pratique vicieuse en enf onçant
les jeunes arbres dans la terre jusqu'à la naissance des feuilles,
de telle sorte que la plus grande partie se trouve enterrée.
11 en résulte que les racines, très-petites encore, n'étant
nullement influencées par l'action vivifiante de l'air, se trou-
vent presque étouffées, la plante ne peut pas dès lors at-
teindre tout le développement dont elle est susceptible.
Nous avons tout lieu de croire que cette circonstance n'est
pas sans influence fâcheuse sur le rendement du pavot en
opium, et sur la teneur de ce produit en principes actifs.
Évidemment, en transplantant les jeunes pavots, on se pla-
cerait dans des conditions plus avantageuses en ne mettant
en terre que les racines seulement.
Une fois les jeunes pavots transplantés, on les arrose tous
les huit jours jusqu'au moment où doit se faire la récolte de
l'opium qui a lieu au mois de mai. Nous avons tout lieu de
croire que des arrosements trop fréquents ne sont point fa-
vorables à la culture du pavot, et rendent le suc trop aqueux,
car, en Asie Mineure, où l'on récolte de l'opium de très-bonne
qualité, on sème dans les endroits montagneux où l'humidité
atmosphérique est, avec les pluies, le seul principe de nutri -
tion de la plante.
Nous croyons donc que, dans la haute Égypte, des arrose-
ments moins fréquents et des engrais azotés employés avec
mesure, contribueraient pour beaucoup à un rendement
d'opium plus avantageux et de meilleure qualité. Dans le
courant de mai, qui est l'époque qui précède la maturité de