I
£)E VERSAILLES,
l ■-
Jjj^ /Æês TW? /W? ’/W? 'ZW? . À? /W? /H^ /W< MX MX MX Zm^ >AS^ /MX zMX MX AA /MX MX .«X -tfs /MX /aA? A-\x /40 /jx\ >M? /MS /Ms /A^ îto^
LE MOIS D’AVRIL,
STATUE.
JE suis le mois d’Avril, & mon nom eïl tiré
Du mot Latin aperire ,
Qui sio-nifie ouvrir : car la terre commence
_ O '
Dans ce temps à germer, à pousser sa semence.
Dans les vieux sicelés le pinceau
Me donnoit comme à Mars, au dos de grandes ass es s
(Parles mêmes raisons entre nous mutuelles)
J’avois un habit verd, du plus gay , du plus beau $>
Je portois d’une main le signe du Taureau,
Et de l’autre une coupe pleine
Des plantes, des sseurs &: des fruits,
Qu’en abondance je produis :
Pendant mon cours, utile à la nature humaine,
On consacroit jadis les myrthes à Venus •
Et comme dans mon mois ils sont tous revenus,
On en ornoit ma tête alors d’une guirlande.
L’antiquité par cet atour
Veut sans doute que l’on entende
Que la haute inssuence ôc le ssambeau du jour,
Portent les arbres même à se faire l’amour
Pendant le cours de ma carrière.
J’ai le verd pour livrée , elle m’est singuliere ,
Puisque les champs, par ma faveur ,
Sont revêtus alors de la même couleur,
Et qu on y void briller les plantes,
Pleines d’objets plaiians, de couleurs differentes,
Que dans sbn char brillant, l’assre du jour porté ,
Fait de nouveau sur terre éclater sa beauté,
£)E VERSAILLES,
l ■-
Jjj^ /Æês TW? /W? ’/W? 'ZW? . À? /W? /H^ /W< MX MX MX Zm^ >AS^ /MX zMX MX AA /MX MX .«X -tfs /MX /aA? A-\x /40 /jx\ >M? /MS /Ms /A^ îto^
LE MOIS D’AVRIL,
STATUE.
JE suis le mois d’Avril, & mon nom eïl tiré
Du mot Latin aperire ,
Qui sio-nifie ouvrir : car la terre commence
_ O '
Dans ce temps à germer, à pousser sa semence.
Dans les vieux sicelés le pinceau
Me donnoit comme à Mars, au dos de grandes ass es s
(Parles mêmes raisons entre nous mutuelles)
J’avois un habit verd, du plus gay , du plus beau $>
Je portois d’une main le signe du Taureau,
Et de l’autre une coupe pleine
Des plantes, des sseurs &: des fruits,
Qu’en abondance je produis :
Pendant mon cours, utile à la nature humaine,
On consacroit jadis les myrthes à Venus •
Et comme dans mon mois ils sont tous revenus,
On en ornoit ma tête alors d’une guirlande.
L’antiquité par cet atour
Veut sans doute que l’on entende
Que la haute inssuence ôc le ssambeau du jour,
Portent les arbres même à se faire l’amour
Pendant le cours de ma carrière.
J’ai le verd pour livrée , elle m’est singuliere ,
Puisque les champs, par ma faveur ,
Sont revêtus alors de la même couleur,
Et qu on y void briller les plantes,
Pleines d’objets plaiians, de couleurs differentes,
Que dans sbn char brillant, l’assre du jour porté ,
Fait de nouveau sur terre éclater sa beauté,