de Versailles.
ï<3
le premier sallon
DE LA PETITE GALLERIE
Pre’s le Cabinet des Médaillés,
QU o i qjj e de cette Gallerie ,
Je ne sois que l’extrémité,
Je possede pourtant, comme elle, une beauté,
Qui n’est pas moins rare <Sc sseurie.
Mon haut plafond efl: embelli
D’un des beaux sujets de la Fable,
Et le tendre Pinceau d’un Peintre inimitable^
M’orna de ces beaux feux, dont le Ciel est rempli,
Et de ceux, dont Mignard eut le don accompli $
Dans mon espece enfin, on voit représentée
L’entreprise, Passant, du fameux Promethée,
Quand ce mortel audacieux,
Aidé du secours de Minerve,
Fut dérober ce feu des Cieux,
Qui procure aux mortels la vie & leur conserve
Et qui donna moyen à ce noble voleur,
D’être de tous les Arts le premier inventeur.
Au plus haut de mon ciel, en superbe postureT
On dépeint du Soleil la brillante figure,
Sur son char à quatre chevaux,
Il remplit de splendeur tout ce qui l’environne,
Dans l’épais & l’obscur, où sa lumière donne,
Le moindre de ses rays forme des jours nouveaux $
Tout éclate & reluit, tout brille & tout raypnne,
Où sa lumineuse couronne
Darde les feux perçans de ses divers ssambeaux 5
Jupiter dans le ciel, quoique souverainMaîtreÿ
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le premier sallon
DE LA PETITE GALLERIE
Pre’s le Cabinet des Médaillés,
QU o i qjj e de cette Gallerie ,
Je ne sois que l’extrémité,
Je possede pourtant, comme elle, une beauté,
Qui n’est pas moins rare <Sc sseurie.
Mon haut plafond efl: embelli
D’un des beaux sujets de la Fable,
Et le tendre Pinceau d’un Peintre inimitable^
M’orna de ces beaux feux, dont le Ciel est rempli,
Et de ceux, dont Mignard eut le don accompli $
Dans mon espece enfin, on voit représentée
L’entreprise, Passant, du fameux Promethée,
Quand ce mortel audacieux,
Aidé du secours de Minerve,
Fut dérober ce feu des Cieux,
Qui procure aux mortels la vie & leur conserve
Et qui donna moyen à ce noble voleur,
D’être de tous les Arts le premier inventeur.
Au plus haut de mon ciel, en superbe postureT
On dépeint du Soleil la brillante figure,
Sur son char à quatre chevaux,
Il remplit de splendeur tout ce qui l’environne,
Dans l’épais & l’obscur, où sa lumière donne,
Le moindre de ses rays forme des jours nouveaux $
Tout éclate & reluit, tout brille & tout raypnne,
Où sa lumineuse couronne
Darde les feux perçans de ses divers ssambeaux 5
Jupiter dans le ciel, quoique souverainMaîtreÿ