yfî Les Merveilles Parlantes
1A£ SAC
DE L’APPARTEMENT DAUPHIN
Du C H A S T E A U DE VERSAILLES.
O us ces objets éblouissans
Demandent pour les voir à l’aise ,
Beaucoup plus de loisir & plus d’heures de temps
Que nous n’avons ailleurs employé de momens $
Il n’est rien qui n’enchante, il n’est rien qui ne plaise
Dans ce grand Cabinet si riche en ornemens,
Car le moindre d’entre eux au poids de l’or se pese $
Voy de quelle finelse est son revêtement,
Le chef-d’œuvre admirable & le plus excellent
Dans l’art de marqueter est ce subtil ouvrage,
Dont Boulle eut de tes jours l’industrie en partage.
Le tendre pinceau de Mignard
Eut au Plafond toute la part,
Et de tous ces Tableaux la Peinture accomplie.
Vient des grands Maîtres d’Italie,
Et des plus anciens dans cet art.
Enfin tes yeux, Mortel, ont de quoi se repaître,
Puisque ce lieu leur fait paroîcre
Les tarerez ici tellement à foison,
Qu’il iemble dans le vrai que sous notre horison
Le Soleil les auroit fait naître.
Hé ! qui ne le penseroit pas,,
Considerant ce gros amas
DAgarhes, d’Onyxs & d’Opalles,
De tant d’ouvrages, de Bijoux,.
S.arnis & désias & défions
1A£ SAC
DE L’APPARTEMENT DAUPHIN
Du C H A S T E A U DE VERSAILLES.
O us ces objets éblouissans
Demandent pour les voir à l’aise ,
Beaucoup plus de loisir & plus d’heures de temps
Que nous n’avons ailleurs employé de momens $
Il n’est rien qui n’enchante, il n’est rien qui ne plaise
Dans ce grand Cabinet si riche en ornemens,
Car le moindre d’entre eux au poids de l’or se pese $
Voy de quelle finelse est son revêtement,
Le chef-d’œuvre admirable & le plus excellent
Dans l’art de marqueter est ce subtil ouvrage,
Dont Boulle eut de tes jours l’industrie en partage.
Le tendre pinceau de Mignard
Eut au Plafond toute la part,
Et de tous ces Tableaux la Peinture accomplie.
Vient des grands Maîtres d’Italie,
Et des plus anciens dans cet art.
Enfin tes yeux, Mortel, ont de quoi se repaître,
Puisque ce lieu leur fait paroîcre
Les tarerez ici tellement à foison,
Qu’il iemble dans le vrai que sous notre horison
Le Soleil les auroit fait naître.
Hé ! qui ne le penseroit pas,,
Considerant ce gros amas
DAgarhes, d’Onyxs & d’Opalles,
De tant d’ouvrages, de Bijoux,.
S.arnis & désias & défions