LE PLAN DE L'EXPOSITION
Sorsquk ]a Commission consultative, présidée par M. Antonin Proust, fut instituée,
• le 8 novembre 1884, à l'effet d'étudier les bases de l'Exposition Universelle, la
', question d'emplacement se posa tout d'abord et fut l'objet de ses premières
études et aussi de ses premières délibérations, comme nous l'indique le très remarquable
rapport de son Président.
Les uns voulaient établir cette Exposition sur le plateau de Courbevoie, les autres à
Bagatelle avec annexes dans l'île de Puteaux. II fut aussi question d'utiliser les remparts
de Paris qui bordent le Bois de Boulogne, de la Porte Daupbine à Auteuil, et de certaines
parties du Bois de Boulogne et du Bois de Vinecnncs. On prétendait qu'après les deux
précédentes Expositions, il était impossible de faire quelque chose de nouveau au
Champ-de-Mars ; que d'ailleurs les surfaces disponibles étaient trop restreintes.
Mais le Conseil municipal de Paris et le Conseil général de la Seine manifestèrent
nettement leur préférence en faveur du Champ-de-Mars et appuyèrent leur décision
d'excellentes raisons.
C'est alors que surgit le projet très chaleureusement préconisé par M. Antonin
Proust et qui, malgré une vive opposition, fut approuvé à une grande majorité par la
Commission dont il était le Président.
Ce projet consistait à grouper autour du Champ-de-Mars tous les terrains libres,
savoir : le Trocadéro, le long quai d'Orsay, l'esplanade des Invalides, le Palais de
l'Industrie et les jardins qui l'entourent. Cette dernière construction devenait ainsi
l'entrée principale de l'Exposition : elle était reliée à la rive gauche par un pont jeté
sur la Seine et adossé à celui des Invalides. Ce vaste parti d'ensemble adopté, la
Commission voulut arrêter les grandes lignes des constructions.
Il est inutile de rappeler les nombreuses combinaisons présentées à la Commission.
C'est le projet de M. Dulert qui, dans la séance du 20 janvier 1885, fut définitivement adopté.
Il n'était pas encore question, à cette époque, de construire la tour Eiffel dans les
espaces réservés à l'Exposition.
L'auteur du projet que nous venons de rappeler, M. Dutcrt, avait présenté à l'appui de
sa conception des dessins et des vues faisant particulièrement valoir les nouveaux effets à
tirer tant de la réunion, sous un seul toit, de toutes les machines étrangères et françaises,
Sorsquk ]a Commission consultative, présidée par M. Antonin Proust, fut instituée,
• le 8 novembre 1884, à l'effet d'étudier les bases de l'Exposition Universelle, la
', question d'emplacement se posa tout d'abord et fut l'objet de ses premières
études et aussi de ses premières délibérations, comme nous l'indique le très remarquable
rapport de son Président.
Les uns voulaient établir cette Exposition sur le plateau de Courbevoie, les autres à
Bagatelle avec annexes dans l'île de Puteaux. II fut aussi question d'utiliser les remparts
de Paris qui bordent le Bois de Boulogne, de la Porte Daupbine à Auteuil, et de certaines
parties du Bois de Boulogne et du Bois de Vinecnncs. On prétendait qu'après les deux
précédentes Expositions, il était impossible de faire quelque chose de nouveau au
Champ-de-Mars ; que d'ailleurs les surfaces disponibles étaient trop restreintes.
Mais le Conseil municipal de Paris et le Conseil général de la Seine manifestèrent
nettement leur préférence en faveur du Champ-de-Mars et appuyèrent leur décision
d'excellentes raisons.
C'est alors que surgit le projet très chaleureusement préconisé par M. Antonin
Proust et qui, malgré une vive opposition, fut approuvé à une grande majorité par la
Commission dont il était le Président.
Ce projet consistait à grouper autour du Champ-de-Mars tous les terrains libres,
savoir : le Trocadéro, le long quai d'Orsay, l'esplanade des Invalides, le Palais de
l'Industrie et les jardins qui l'entourent. Cette dernière construction devenait ainsi
l'entrée principale de l'Exposition : elle était reliée à la rive gauche par un pont jeté
sur la Seine et adossé à celui des Invalides. Ce vaste parti d'ensemble adopté, la
Commission voulut arrêter les grandes lignes des constructions.
Il est inutile de rappeler les nombreuses combinaisons présentées à la Commission.
C'est le projet de M. Dulert qui, dans la séance du 20 janvier 1885, fut définitivement adopté.
Il n'était pas encore question, à cette époque, de construire la tour Eiffel dans les
espaces réservés à l'Exposition.
L'auteur du projet que nous venons de rappeler, M. Dutcrt, avait présenté à l'appui de
sa conception des dessins et des vues faisant particulièrement valoir les nouveaux effets à
tirer tant de la réunion, sous un seul toit, de toutes les machines étrangères et françaises,