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Monod, Émile [Hrsg.]
L' Exposition Universelle de 1889: Grand ouvrage illustré, historique, encyclopédique, descriptif (Band 1) — Paris, 1890

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https://doi.org/10.11588/diglit.1259#0166
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SERVICE MECANIQUE

£|w™ abordant l'étude du Service mécanique de l'Exposition, la première parole à
sifïPjk prononcer doit être un équitable hommage à M. Vigreux, professeur à l'Ecole
cé*^^< centrale, ancien élève de cette École, chef du Service mécanique et électrique à
l'Exposition, qui a reçu, à cette occasion, la croix d'officier de la Légion d'honneur, pour
la brillante part qu'il y a prise et l'éclatant succès qui a couronné ses travaux.

Ce tut en -1855, au Palais de l'Industrie, que l'on exposa pour la première (ois des
machines en mouvement, ce qui fut un très grand progrès, étant donnée la difficulté que
l'on éprouve à comprendre le but et l'utilité d'engins quelconques, inertes et immobiles.

Le Service d'installations mécaniques de 1889 comportait, indépendamment des généra-
teurs à vapeur, un moteur à gaz de 100 chevaux. II en existait également un autre d'égale
puissance sur la berge de la Seine, a gauche du pont d'Iéna.

Si nous jetons un coup d'œil rétrospectif sur les anciennes Expositions, nous verrons
qu'en 1855 on n'avait besoin que de 8 générateurs à vapeur d'une force nominale de
350 chevaux; en 1867, on avait besoin de 25 chaudières, alimentant 15 moteurs de la force
totale de 626 chevaux.

C'est à' cette Exposition aussi qu'on vît apparaître, pour la première fois, 5 moteurs
à gaz, fournissant un ensemble de 9 chevaux. Les exposants de machines occupaient une
superficie de 42,530 mètres carrés.

En 1878, il fallut donner aux exposants 2,500 chevaux de force, répartis entre
4! machines motrices, 20 moteurs dans la grande galerie française, 11 locomobiles dans les
annexes, en tout 1,700 chevaux; plus 10 moteurs dans la grande galerie étrangère, soit
800 chevaux. La vapeur fut fournie, du côté français, par 5 groupes de chaudières et par
les locomobiles; du côté étranger, par 4 locomobiles. On produisit par jour 130,000 kilo-
grammes de vapeur. L'eau nécessaire provenait du trop-plein du bassin inférieur de la grande
cascade du Trocadéro, situé à 8 mètres au-dessus du sol du Champ-de-Mars. L'eau venait
par deux conduites de 50 centimètres, qui traversaient le pont d'Iéna et le parc, et contour-
naient tout le Palais.
 
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