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Monod, Émile [Hrsg.]
L' Exposition Universelle de 1889: Grand ouvrage illustré, historique, encyclopédique, descriptif (Band 1) — Paris, 1890

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https://doi.org/10.11588/diglit.1259#0124
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L'ÉCLAIRAGE ELECTRIQUE

SYNDICAT INTERNATIONAL DES ELECTRICIENS

ïjjES parties de l'Exposition ouvertes le soir au public étaient : au Champ-de-Mars,
le pont dTéna, le quai, les jardins, cours et terrasses, les galeries Rapp et Dcsaix,
le Dôme central et la galerie de 30 mètres, la Galerie des Machines ; au Trocadéro,
les jardins; le long des quais, l'Allée centrale de l'Agriculture depuis le Champ-dc-Mars
jusqu'à la place de l'Aima ; aux Invalides le quai et la partie est de l'Esplanade (exposition
des Colonies et pays de protectorat).

En dehors des jardins du Trocadéro qui étaient éclairés au gaz (on allumait chaque soir
les rampes d'illumination du Palais et des bassins), le gaz n'était employé que pour la déco-
ration lumineuse du Dôme central et de la Tour. Tout le reste était éclairé à la lumière
électrique par les soins du Syndicat International des Électriciens : pour assurer cet éclairage
ainsi que celui des particuliers qui, ayant des pavillons dans les parties ouvertes le soir, y
voulaient employer cette lumière, le Syndicat avait dû créer une installation qui ne compor-
tait pas moins de 4,000 chevaux-vapeur alimentant chaque soir plus de 14,500 foyers de
toutes intensités : nulle part encore on en avait fait d'aussi considérable.

A raison de son importance et de la variété des procédés mis en œuvre et des appareils
employés, cette installation constituait une exposition des plus intéressantes, mais en la
réalisant, les électriciens n'avaient pas uniquement fait œuvre d'exposants. Ils permettaient,
en effet, de ne fermer l'Exposition qu'à onze heures et demie du soir au lieu de six heures,
augmentant ainsi de plus de moitié sa durée effective ; ils rendaient possible l'organisation
des Fontaines lumineuses qui ont été l'une des plus grandes attractions du Champ-de-Mars ;
ils se chargeaient en fait d'un véritable service public (l'un des plus importants, à n'en
juger que par la valeur des capitaux qu'il y fallait engager), qui a fonctionné sans une seule
interruption depuis le premier jusqu'au dernier jour, et, si l'on tient compte des visiteurs
entrant un peu avant six heures pour éviter d'avoir à donner deux, billets, ils peuvent
 
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