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Monod, Émile [Hrsg.]
L' Exposition Universelle de 1889: Grand ouvrage illustré, historique, encyclopédique, descriptif (Band 1) — Paris, 1890

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https://doi.org/10.11588/diglit.1259#0552
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EXPOSITION DE LA VILLE DE PARIS

DU DEPARTEMENT DE LA SEINE

n'organisation intérieure — intime allions-nous dire — d'une ville, telle que Paris,
i présente nécessairement un intérêt considérable.
L'étude de ses ressources et de ses besoins, aussi bien que l'exposé du méca-
nisme et du fonctionnement de ses multiples services offrent un vii attrait à la curiosité en
même temps qu'un champ fertile en observations de tout ordre.

A ce point de vue nous avons cru intéressant de donner à l'étude de l'exposition de la
ville de Paris et du département de la Seine, tout le développement que comporte l'impor-
tance du sujet et l'intérêt des questions traitées.

La participation de la Ville de Paris, en tant qu'exposante, fut assurée par un vote du
Conseil municipal qui, le 12 décembre 1888, prenait une délibération allouant à la Ville
de Paris un crédit de 700,00!) francs jugé nécessaire, tant pour faire l'ace à tous les
frais d'installation que pour assurer la préparation des documents et objets exposés.
Dans ce chiffre, les subventions attribuées aux divers services formaient un total de
327,000 francs. Le surplus, soit 373,000 francs (y compris une réserve de 43,000 francs
pour dépenses imprévues) était affecté aux constructions proprement dites, à l'installation
et aux frais généraux.

Les préparatifs de l'exposition municipale furent aussitôt commencés sous la direction
de M. Bouvard, architecte de l'administration centrale, nommé Commissaire général,
et menés avec une grande activité. Sur les deux côtés du jardin qui précède le Dôme
central, on construisit, parallèlement à l'axe général de l'Exposition, dans des conditions
modestes et en utilisant d'anciennes termes provenant de l'Exposition du Centenaire des
Chemins de fer français à Vincennes, deux pavillons rectangulaires comprenant chacun
quatre travées et se développant sur une longueur d'environ 100 mètres sur une
largeur de 20 mètres. Ces deux pavillons, décorés extérieurement au moyen d'applications
de treillages verts, étaient loin de présenter l'aspect monumental du pavillon que la
Ville avait édifié en 1878 et que l'on voit encore aujourd'hui aux Champs-Elysées, mais,
aménagés intérieurement avec le plus grand soin, ils ont permis de disposer plus commo-
 
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