Universitätsbibliothek HeidelbergUniversitätsbibliothek Heidelberg
Metadaten

Monod, Émile [Hrsg.]
L' Exposition Universelle de 1889: Grand ouvrage illustré, historique, encyclopédique, descriptif (Band 1) — Paris, 1890

DOI Seite / Zitierlink: 
https://doi.org/10.11588/diglit.1259#0518
Überblick
loading ...
Faksimile
0.5
1 cm
facsimile
Vollansicht
OCR-Volltext
L'ENSEIGNEMENT A L'EXPOSITION'

.'exposition de l'enseignement, établie par le Ministère de l'Instruction publique,
i pouvait se diviser en trois classes bien distinctes : l'enseignement primaire,
■ comprenant les écoles normales et l'enseignement primaire élémentaire propre-
ment dit, et les deux enseignements supérieur et secondaire, comprenant respectivement
chacun la branche des sciences et la branche des lettres.

Dès 1887, M. Spuîler, alors Ministre de l'Instruction publique, avait- adressé aux rec-
teurs d'académie une instruction générale fixant les conditions dans lesquelles les- divers
établissements publics pouvaient participer, avec son Ministère, à l'Exposition Universelle
de 1889.

« Par tous les moyens en notre pouvoir, disait M. Spuller, nous devons nous efforcer do
la rendre digne de la grande date avec laquelle elle coïncide. Aussi mon intention est-elle
de ne rien négliger pour réunir tous les éléments d'une complète et fidèle représentation de
notre enseignement primaire public, *

Il y avait donc dans la classe 6, une vaste section de l'enseignement primaire publie
placée sous les auspices du Ministère, mais largement ouverte à tous ceux qui, coopérant à
l'œuvre de l'éducation nationale, voudraient aussi coopérer a la représentation de cet impor-
tant service public.

En conséquence, et après s'être entendu à ce sujet avec son collègue du Commerce,
M. Spuller avait décidé qu'outre l'exposition proprement dite du Ministère, cette section
comprendrait toutes celles des établissements et des autorités locales qui demanderaient à
se grouper sous le patronage du Ministère, pour former un tableau d'ensemble de l'organi-
sation de l'instruction publique en France.

Enfin, et plus tard, le ministère décidait que la publication serait faite d'une série de

(lj Nous avons en recours, pour la rédaction de certaines parties de 1'ctudo consacrée ù l'Enseignement, à In
haute compétence et à l'indiscutable autorité do diverses personnalités, mieux placées que quiconque pour traiter
les questions on cause. Nous devons donc a M. René Lo Blanc, inspecteur général de l'Instructiou publique et à
M™' SclielTcr, Inspectrice de l'Enseignement primaire, les documents relatifs aux travaux manuels dans les écoles île
garçons et de filles, et à M. Camille Sée, l'cmiiient promoteur de la loi sur l'enseignement secondaire des jeunes
iilles, l'êti>do relative audit enseignement. Nous tenons à les remercier ici de leur bonne obligeance et île leur très
précieux concours. {Note de l'auteur.)
 
Annotationen