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https://doi.org/10.11588/diglit.41249#0115
Chapitre IX
SCULPTURE RELIGIEUSE
82. Inv. CD 75/76 (pl. XCV, 211-212). Stèle votive en deux fragments.
J. Wais, Studia palm. IV, 1970, p. 48, figs 41-42.
Calcaire blanc dur, h. 0,60 et 0,53, larg. 0,71, ép. 0,17.
Trouvée dans la grande salle du TE.
Stèle rectangulaire dont il manque la base, la partie centrale et une bonne partie du cou-
ronnement.
Le couronnement contenait un aigle déployé entre deux rosettes, tenant dans ses serres un
rameau de palmier stylisé qui forme le cadre inférieur du panneau ; à droite, un rameau identique,
vertical celui-là, sépare le sujet central d’un aigle plus petit aux ailes pliées; un autre oiseau
était certainement représenté symétriquement à gauche.
Au-dessous, le champ principal de la stèle était bordé d’un rinceau de grappes rondes dans
un entrelacs de vigne, sur une surface bombée, bordé à son tour d’un listel et d’une baguette.
Le champ contenait en bas trois bustes, maintenant fort abîmés, au milieu celui d’une femme
voilée, latéralement nimbés.
Au-dessus, dans un cadre orné d’astres inscrits dans des cercles, alternant avec des rosettes,
deux rectangles en creux, l’un sur l’autre : en bas, dans un pourtour de perles, un buste nimbé,
croissant aux épaules, entre une rosette et un croissant ; l’autre rectangle contenait une niche
cintrée, entourée d’un rinceau, abîmé, avec des feuilles de chêne nouées par deux dans les écoin-
çons ; la niche abritait probablement un buste.
Tout en haut du champ principal, entre le cadre à rosettes et celui à rinceau de vigne, un
panneau qui répète le motif du couronnement de la stèle : un aigle déployé entre deux rosettes,
flanquées chacune de rameaux de palmier plantés verticalement, au-dessous d’un rang d’oves.
Malgré la mutilation du monument, sa symbolique astrale est claire : l’aigle représente la
voûte céleste et les bustes, les divinités des planètes dont 'Aglibôl — Lune et Atargatis — Vénus
sont les seules identifiables dans l’état actuel de la pierre.
Ier siècle.
Pour des niches analogues complètes, cf. P. Collart-J. Vicari, Le sanctuaire de Baalshamîn à Palmyre I, Rome
1969, pp. 137-138, II, pl. XCV ; Colledge, op. cit., pp. 32-24 ; H. J. W. Drijvers, The Religion of Palmyra, Leiden
1976, pl. XXIII, 2; voir aussi M. Gawlikowski-M. Pietrzykowski, Les sculptures du temple de Baalshamîn à Pal-
myre, Syria 56, 1980, pp. 421-452.
SCULPTURE RELIGIEUSE
82. Inv. CD 75/76 (pl. XCV, 211-212). Stèle votive en deux fragments.
J. Wais, Studia palm. IV, 1970, p. 48, figs 41-42.
Calcaire blanc dur, h. 0,60 et 0,53, larg. 0,71, ép. 0,17.
Trouvée dans la grande salle du TE.
Stèle rectangulaire dont il manque la base, la partie centrale et une bonne partie du cou-
ronnement.
Le couronnement contenait un aigle déployé entre deux rosettes, tenant dans ses serres un
rameau de palmier stylisé qui forme le cadre inférieur du panneau ; à droite, un rameau identique,
vertical celui-là, sépare le sujet central d’un aigle plus petit aux ailes pliées; un autre oiseau
était certainement représenté symétriquement à gauche.
Au-dessous, le champ principal de la stèle était bordé d’un rinceau de grappes rondes dans
un entrelacs de vigne, sur une surface bombée, bordé à son tour d’un listel et d’une baguette.
Le champ contenait en bas trois bustes, maintenant fort abîmés, au milieu celui d’une femme
voilée, latéralement nimbés.
Au-dessus, dans un cadre orné d’astres inscrits dans des cercles, alternant avec des rosettes,
deux rectangles en creux, l’un sur l’autre : en bas, dans un pourtour de perles, un buste nimbé,
croissant aux épaules, entre une rosette et un croissant ; l’autre rectangle contenait une niche
cintrée, entourée d’un rinceau, abîmé, avec des feuilles de chêne nouées par deux dans les écoin-
çons ; la niche abritait probablement un buste.
Tout en haut du champ principal, entre le cadre à rosettes et celui à rinceau de vigne, un
panneau qui répète le motif du couronnement de la stèle : un aigle déployé entre deux rosettes,
flanquées chacune de rameaux de palmier plantés verticalement, au-dessous d’un rang d’oves.
Malgré la mutilation du monument, sa symbolique astrale est claire : l’aigle représente la
voûte céleste et les bustes, les divinités des planètes dont 'Aglibôl — Lune et Atargatis — Vénus
sont les seules identifiables dans l’état actuel de la pierre.
Ier siècle.
Pour des niches analogues complètes, cf. P. Collart-J. Vicari, Le sanctuaire de Baalshamîn à Palmyre I, Rome
1969, pp. 137-138, II, pl. XCV ; Colledge, op. cit., pp. 32-24 ; H. J. W. Drijvers, The Religion of Palmyra, Leiden
1976, pl. XXIII, 2; voir aussi M. Gawlikowski-M. Pietrzykowski, Les sculptures du temple de Baalshamîn à Pal-
myre, Syria 56, 1980, pp. 421-452.