ï78 CÉRÉMONIES
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Le jour du sacre arrivé, tous ceux qui doivent y figurer, se ren-
dent à l'église méptropolitaine , Se se placent chacun sélon sa dignité.
L'archévêque de Reims s'assiet le visage tourné vers le chœur , sur la
chaise qui lui a été préparée vis-à-vis le prie-dieu du roi. Ce prélat est
accompagné de plusieurs autres évêques députés pour la cérémonie Se
qui se placent à ses côtés. Le grand aumônier de France , en rochet, Se
après lui les cardinaux invités Se revêtus de leurs chappes de cardinal,
sont placés sur une forme un peu plus haute que le banc des pairs ecclélias-
tiques, mais un peu moins avancé. Les archévêques Se évêques invités
sont placés sur des formes, derrière les pairs ecclénastiques. Après eux
sont les agens du clergé, derrière lesquels sont les aumôniers du roi en
rochet & en manteau noir.
Les conseillers d'état Se les maîtres des requêtes invités au sacre,
tous en robe de cérémonie, occupent les formes qui sont au-dessous des
archévêques & évêques ; après eux sont six sécrétaires du roi , députés de
leur compagnie pour assilier au sacre.
Les pairs eccléliastiques enchappe Se en mitre de drap d'or, conduits
par le grand - maître des cérémonies, se placent sur un banc couvert
d'un tapis de velours violet, sémé de fleurs de lis d'or auprès de l'autel du
côté de l'épître. Les pairs sont l'archévêque de Reims , qui doit sacrer le
roi, l'évêque duc de Laon, l'évêque duc de Langres, l'évêque comte de
Beauvais , l'évêque comte de Châlons, Se l'évêque comte de Noyon.
La reine, les princesfes Se les dames de la cour sent placées sur une tri-
bune élevée au côt<£ Hroit de l'autel. Le nonce du pape Se les ambassa-
deurs invités à cette cérémonie , ront conduits à leur tribune par les in-
troducteurs ; Se ceux-ci se placent autour iTo^x fur la même ligne. Le
refte de la tribune est occupé par les princes Se les seigneurs étrangers.
Les pairs laïcs arrivent les derniers , conduits par le grand-maître des
cérémonies. Tous se placent sur la forme qui leur est destinée du côté
de l'évangile, couverte comme celle des pairs ecclésiastiques. Ils sont
vêtus d'une veste d'étoffe d'or. Ils ont une ceinture d'or Se par - deiïus
leur longue veste un manteau ducal de drap violet, doublé Se bordé
d'hermine, ouvert sur l'épaule droite ; l'épitoge ou colet rond est ausîi
bordé d'hermine. Tous ont une couronne d'or sur un bonnet de satin vio-
let. Ce sont communément les princes du sang qui représentent les anciens
pairs laïcs de France. Les trois qui représentent les ducs , ont des cou-
ronnes ducales , & les autres qui représentent les comtes, des couronne
de comtes ; ils portent sur leur manteau les colliers de leurs ordres.
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Le jour du sacre arrivé, tous ceux qui doivent y figurer, se ren-
dent à l'église méptropolitaine , Se se placent chacun sélon sa dignité.
L'archévêque de Reims s'assiet le visage tourné vers le chœur , sur la
chaise qui lui a été préparée vis-à-vis le prie-dieu du roi. Ce prélat est
accompagné de plusieurs autres évêques députés pour la cérémonie Se
qui se placent à ses côtés. Le grand aumônier de France , en rochet, Se
après lui les cardinaux invités Se revêtus de leurs chappes de cardinal,
sont placés sur une forme un peu plus haute que le banc des pairs ecclélias-
tiques, mais un peu moins avancé. Les archévêques Se évêques invités
sont placés sur des formes, derrière les pairs ecclénastiques. Après eux
sont les agens du clergé, derrière lesquels sont les aumôniers du roi en
rochet & en manteau noir.
Les conseillers d'état Se les maîtres des requêtes invités au sacre,
tous en robe de cérémonie, occupent les formes qui sont au-dessous des
archévêques & évêques ; après eux sont six sécrétaires du roi , députés de
leur compagnie pour assilier au sacre.
Les pairs eccléliastiques enchappe Se en mitre de drap d'or, conduits
par le grand - maître des cérémonies, se placent sur un banc couvert
d'un tapis de velours violet, sémé de fleurs de lis d'or auprès de l'autel du
côté de l'épître. Les pairs sont l'archévêque de Reims , qui doit sacrer le
roi, l'évêque duc de Laon, l'évêque duc de Langres, l'évêque comte de
Beauvais , l'évêque comte de Châlons, Se l'évêque comte de Noyon.
La reine, les princesfes Se les dames de la cour sent placées sur une tri-
bune élevée au côt<£ Hroit de l'autel. Le nonce du pape Se les ambassa-
deurs invités à cette cérémonie , ront conduits à leur tribune par les in-
troducteurs ; Se ceux-ci se placent autour iTo^x fur la même ligne. Le
refte de la tribune est occupé par les princes Se les seigneurs étrangers.
Les pairs laïcs arrivent les derniers , conduits par le grand-maître des
cérémonies. Tous se placent sur la forme qui leur est destinée du côté
de l'évangile, couverte comme celle des pairs ecclésiastiques. Ils sont
vêtus d'une veste d'étoffe d'or. Ils ont une ceinture d'or Se par - deiïus
leur longue veste un manteau ducal de drap violet, doublé Se bordé
d'hermine, ouvert sur l'épaule droite ; l'épitoge ou colet rond est ausîi
bordé d'hermine. Tous ont une couronne d'or sur un bonnet de satin vio-
let. Ce sont communément les princes du sang qui représentent les anciens
pairs laïcs de France. Les trois qui représentent les ducs , ont des cou-
ronnes ducales , & les autres qui représentent les comtes, des couronne
de comtes ; ils portent sur leur manteau les colliers de leurs ordres.