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Institut Français d'Archéologie Orientale <al-Qāhira> [Editor]; Mission Archéologique Française <al-Qāhira> [Editor]
Recueil de travaux relatifs à la philologie et à l'archéologie égyptiennes et assyriennes: pour servir de bullletin à la Mission Française du Caire — 1.1870

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Nr. 3
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Loret, Victor; Piehl, Karl; Robiou de La Tréhonnais, Félix Marie Louis Jean: Varia
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https://doi.org/10.11588/diglit.12056#0152

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136

Vaeia.

membres —■ chaque reptile sortant à son heure — en ton nom de neter-hu 1. Oh, œil lumineux
d'Horus, qui sort de la terre — tueur des ennemis2 d'Horus est son nom — et qui protège
son dieu contre les champions de Set, ferme la gueule de toute sorte de reptiles afin qu'ils
n'entrent pas dans cette demeure de l'Osiris Unnefer, fils de Tentamen. Que ta fiamme les
brûle. Frappe-les/3 Qu'ils meurent par crainte de toi. A prononcer une fois. — Des fleurs de
h et pilées dans de la bière. En asperger la maison, depuis le soir jusqu'au matin'1. Cela
fait, il n'entre aucune sorte de reptiles, rien de mortifère dans cette demeure. »

§ 2. Au Campo Santo de Pise, il y a quelques monuments égyptiens, malheureusement
presque tous mutilés. Une notice écrite sur le lieu nous a fourni l'indication de leur provenance,
que voici: Gaetano Rosellini riportb da Tebe di Egitto e donb a questo insigne Camposanto
l'an (sic) 1830. Nous n'en citerons que deux.

L'un, fragment en pierre calcaire, représente jj ^ Nx jt fX/v/) en face duquel se

tenait debout un personnage, dont il ne reste que les bras levés. Au-dessus sont tracés deux
cartouches :

L'autre monument nous fait voir un chacal couché



devant lequel

AAAAAA

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lui

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sont debout en adoration un homme et une femme:

^ Q ^ ^ l <rzr> M ci «Hommage à Anubis dans la salle divine de la part
du graveur5 Ken et de sa sœur, madame Nofritari ».

Ces mêmes personnages se retrouvent sur une stèle de Copenhague (n° 13 dans le
catalogue), dont je me permets de reproduire ici l'inscription. Il y a deux registres. Au

premier, nous voyons ^ j^Jf jf jj^ ] \ | ^ n^ , J \ S * L U

flabellifère à la salle de la justice Ken et sa sœur, madame Nofritari », recevant une libation
de la part de ^~ ° (| ( ' ^ « Son fils aimé Meriti6 (qui dit)

heureusement, en paix-». Le second registre nous montre le même individu ouvrant la bouche

W-fAAA Q V---.

0 .0^ q v celui qui hache avec l'instrument hou.

2) Cf. Golenischeff, Loc. laud., page 4, note 8. Il semble qu'à l'époque, où a été conçue notre

se sont confondus.

inscription, les sons de ® et zi (des mots (J (J et

3) On voit la diversité d'emploi entre |wp( et m de notre texte.

4) Une expression semblable se trouve dans le texte de Sharpk (p. 11, L 14). L'interprétation qu'en
a donnée M. Chabas (Athen. Française V, p. 45) doit être préférée à celle de M. de Eougé (ibidem, p. 46),
comme le montre notre texte.

5) Cf. Zeitschrift fur agyptische Sp?-ache, XIV, p. 146.

6) Certaines observations, que je vais exposer d'autre part, m'ont porté à m'écarter de l'opinion

©

de M. Lieblein (l'ouvrage précité, page 12) relativement à la lecture de noms propres, se terminant par
On n'a qu'à regarder la stèle 33 de Turin, où sont énumérés les mêmes individus que ceux de notre monu-
ment, à l'exception de la femme. Le nom du fils est ( ( Probablement, ce sont des membres
île la même famille; le nom représente peut-être une seconde femme épousée après J'

w ;

ou peut-être un simple surnom I T ^) de la personne nommée à Pise er à Copenhague.
 
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