La geande inscription de Béni-Hassan.
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» funéraire de tous les monuments que je fis ; je creusai toute la cavité donnant [ainsi] de
» l'air à la muraille de l'hypogée pour la salle à libations de cette résidence, pour les pères
» et pour les enfants de cette résidence, construisant les monuments destinés aux ancêtres sur
» sa montagne, mieux que les édifices bâtis avant moi. Je suis un illustre par ses fondations,
» j'ai dirigé, pendant des années de dégoût, [l'érection] de la salle à libations de cette résidence,
» afin d'édifier mon nom par toutes les fondations que j'ai préparées en [elle'?] pour que
» jamais rien n'y manquât, et je suis descendu dans la barque kaankh-ateu . . . ('?), moi,
» le prince héréditaire le fils de Nouhri, Khnoumhotpou, né de Boqit ! — Celui qui a préparé
» la syringe est le chef des domestiques, Boqit. »
L'histoire de la famille est facile à restituer en partie. Sa grandeur remontait au
règne d'Amenemhâït Ier. Dans un des voyages que fit ce prince à travers l'Egypte, pour
remettre l'ordre dans le pays, il donna à un personnage, dont le nom n'est pas malheureuse-
ment cité, l'investiture d'un fief comprenant la ville de Monâït-Khouwou, avec la partie
du nome de Meh qui s'étendait sur la rive droite du fleuve, la dignité de <Tf>'=^
et le titre de W H , c'est-à-dire de chef des portions de la montagne Arabique
qui limitaient sa principauté à l'Est. Quelques années plus tard, le roi Ousirtasen Ier accorda
à ce même personnage un domaine plus considérable et des titres plus élevés. Il le fit
-)^, c'est-à-dire lui donna toute la partie occidentale, la plus considérable, de ce nome,
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entre le Nil, la chaîne Libyque, le nome de Ount, et celui d'Anoupou. La partie orientale
1) Le ic==Q) est une conjecture pour rétablir les signes indistincts des copies.
2) Litt.: «du grand de monuments».
3) Litt.: «J'ai ordonné».
est dans Bukton. Le scribe veut dire probablement que Khnoum-
hotpou a eu le courage de terminer son œuvre, malgré le dégoût que pouvait lui inspirer la longueur
du travail.
4) Litt. : « de ne pas
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manque d'elle en elle».
5) C'est le mot qu'on trouve dans Sallier II, Pl. 12, l. 6, et que j'avais transcrit, par erreur,
^Kûboudier-
6) La descente dans la barque est d'ordinaire un euphémisme destiné à dissimuler l'idée de mort
(Cfr. dans Anastasi IV, pl. III, l. 2 a pl. IV, l. 1, la description de cette descente et du passage de ce
monde-ci à l'autre). Il me paraît que les signes qui suivent [ ^> M-^A représentent le nom de la
barque, mais je ne saurais l'affirmer.
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L'histoire de la famille est facile à restituer en partie. Sa grandeur remontait au
règne d'Amenemhâït Ier. Dans un des voyages que fit ce prince à travers l'Egypte, pour
remettre l'ordre dans le pays, il donna à un personnage, dont le nom n'est pas malheureuse-
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3) Litt.: «J'ai ordonné».
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6) La descente dans la barque est d'ordinaire un euphémisme destiné à dissimuler l'idée de mort
(Cfr. dans Anastasi IV, pl. III, l. 2 a pl. IV, l. 1, la description de cette descente et du passage de ce
monde-ci à l'autre). Il me paraît que les signes qui suivent [ ^> M-^A représentent le nom de la
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