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Institut Français d'Archéologie Orientale <al-Qāhira> [Hrsg.]; Mission Archéologique Française <al-Qāhira> [Hrsg.]
Recueil de travaux relatifs à la philologie et à l'archéologie égyptiennes et assyriennes: pour servir de bullletin à la Mission Française du Caire — 1.1870

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Nr. 4
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Loret, Victor; Piehl, Karl: Varia
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https://doi.org/10.11588/diglit.12056#0213

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Varia.

193

Les phrases suivantes nous confirment dans cette opinion, en nous indiquant que le

® J ( ^aIlte a(lUa%lle:

j——-j AAAAAA [■ ^ j aaaaaa ^_

5. <r—> ^ >-0 zz=: û | aaaaaa (Brugsch et Dùmichen, 2?ec.; I, 71, 3). Le ne%eb

J\ % \J \ s>------- aaaaaa

sort du grand bassin.

6.

i:

_ 13îi^ J ^[?]• • • • ™Ietc- (Maeœtte>

15 b, col. 2 à 3). Il apporte tous les lotus et les papyrus2 de l'inondation, les plantes
«.....ans » verdoyant sur la plaine, ainsi que3 le « néheb » du Nu, le deyu, le lotus

blanc, etc. etc.

aaaaaa n -H-

^] désigne donc, de même que r^n^-A, une espèce de lotus du Nil. Comme

^ { aaaaaa \ -h- |-s

on le rencontre quelquefois dans une phrase en compagnie de c3td>-0 (lotus blanc), on ne

aaaaaa \

peut songer à l'identifier qu'avec le lotus rose ou le bleu. Mais plusieurs raisons me portent
à croire qu'il désigne le lotus rose:

1° Les mots czsa^] et <=><^p^ portent comme déterminatif la feuille fendue (?^>4 ;
le lotus rose ayant une feuille entière ne peut donc être que le « neyeb » 5.

2° Le lotus rose était fort commun en Egypte; le lotus bleu au contraire était rare.
— Athénée est le seul auteur qui l'ait mentionné. — Or, le mot « neyeb » se rencontre très
souvent dans les textes hiéroglyphiques, tandis qu'on n'a que deux ou trois exemples de

3° Le « neyeb » jouait un rôle religieux qui convient on ne peut mieux au plus grand
et au plus brillant des trois lotus d'Egypte ; de plus, les épithètes de X « grand » et □
« splendide » qu'il porte dans les textes, caractérisent exactement le lotus rose.

4° Horus enfant est issu de la fleur du « neyeb ». Les Égyptiens peignaient leurs
plantes de couleurs assez fantastiques, mais, s'il faut en croire les botanistes de la commission
d'Egypte6, c'est le rouge qui domine, sur les monuments, dans la coloration des lotus ber-
ceaux d'Horus.

® J ^] et ^^Iv J ^1 SC tra^ra^ent donc Par lotus rose, Nymphœa Nelumbo L.,
Nelumbium specioswn Willd.

1) Restitué d'après de nombreuses phrases analogues.

2) Le mot <=i=j^^provenant du radical "'"^^ jj (01Ï*^t, otcot) «être vert» signifie «verdure, plante».

Le duel ou || xv ^ sert * désigner «les deux plantes», c'est-à-dire le lotus et le papyrus. Dans

l'exemple cité ces deux plantes sont exprimées par leurs images mêmes '^jj^; J représentant une fleur
de lotus, et | une tige de papyrus.

3) OTOÇ^

4) Au papyrus Ebers, la feuille du i—rc-i porte le- nom de T |.

AAAAAA l fi

AAAAAA

5) Nous verrons plus lom que —5 et U ^—D doivent être retranchés de la liste des lotus.

6) Loc. cit. v
 
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