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Institut Français d'Archéologie Orientale <al-Qāhira> [Editor]; Mission Archéologique Française <al-Qāhira> [Editor]
Recueil de travaux relatifs à la philologie et à l'archéologie égyptiennes et assyriennes: pour servir de bullletin à la Mission Française du Caire — 1.1870

DOI issue:
Nr. 4
DOI article:
Loret, Victor; Piehl, Karl: Varia
DOI Page / Citation link: 
https://doi.org/10.11588/diglit.12056#0214

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194

Varia.

Le groupe <=^> ne se rencontre que trois fois, à ma connaissance 1: 1° <~=> °

2> var. de ^ Todt. 162, 5); 2° (Pap. gnost. XXII, 6); 3°^ çg Dùmichen,

Edfou). Je mentionnerai en passant le groupe ^ C?^ du papyrus Ebers qui pourrait
être une forme du même mot avec chute de <=>. Du reste, les passages dans lesquels il
se trouve ne nous fournissent aucun renseignement2.

Les déterminatifs de <=^> sont une fleur, un bouton, et une feuille de lotus ;
nous ne pouvons par conséquent avoir aucun doute au sujet du sens du mot. De plus, la
phrase 2 nous montre que le <=^> croissait dans l'eau.

Le -^p» 'çjf^ serait donc la troisième espèce de lotus, le lotus bleu, Nymphœa
cœrulea Savigny.

" n MWA

et V —J

Les exemples dans lesquels se rencontrent ces deux derniers groupes ne sont ni
assez nombreux ni assez significatifs pour permettre de formuler à leur sujet une opinion
précise. Les phrases citées par M. Brugsch dans son Dictionnaire ne suffisent pas à justifier
sa traduction de « lotus » ; d'ailleurs, l'orthographe ^ I |( ( et certains passages du

aww\ ^ IU1

papyrus Ebers me feraient supposer que z—<\ désigne une sorte de céréale.

En résumé, nous connaissons maintenant les noms anciens des trois espèces de
lotus égyptiens:

^| = Nymphœa lotus L.
J ^} = N. Nelumbo L.
= N. cœrulea Sav.

AAAAAA
AAAAAA

D ^

Victor Loret.

III. Sur le mot

Le mot

JM

se rencontre fréquemment dans les textes égyptiens, mais avec
différents sens qui paraissent n'avoir aucun rapport les uns avec les autres.

M. Brugsch3 le traduit par «battoir, maillet». Dans certains textes4 il sert à désigner
une partie quelconque de l'arc, ou bien encore le bâton qui supportait le naos sur l'épaule
des prêtres. Enfin M. Chabas5 y voit le nom d'un végétal épineux. Cette dernière inter-
prétation (sauf la qualification d'épineux) offre en effet le véritable sens, ou du moins le
sens radical.

1) Voir Brugsch, Dict. hiéroql., sub. voc. "^^^

□ \\ -

2) M. Stern, dans son glossaire, le rapproche du copte cev^, «hyosciamus ».

3) Dict., p. 749.

4) P. Pierret, Vocab., p. 257.

5) Formules mag. d'un pap. de Turin.
 
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