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Institut Français d'Archéologie Orientale <al-Qāhira> [Editor]; Mission Archéologique Française <al-Qāhira> [Editor]
Recueil de travaux relatifs à la philologie et à l'archéologie égyptiennes et assyriennes: pour servir de bullletin à la Mission Française du Caire — 1.1870

DOI issue:
Nr. 4
DOI article:
Loret, Victor; Piehl, Karl: Varia
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https://doi.org/10.11588/diglit.12056#0221

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Vaeia.

201

ne peut avec le savant éditeur, y transcrire q 1 qui de tout temps est masculin; le style
de l'écriture du papyrus ne le permet pas non plus.

J'y vois l'équivalent du copte noir qui — n'existant que dans la forme composée

A/ww\ r-j ^

Teno-y T. 4noir M. B.2 — est aussi féminin. Alors est à noir, comme _ est à ne etc.

* I i-g

Il n'y à rien d'étonnant à ce qu'on ne trouve pas le mot à l'état libre dans la langue fille.

f-----jjj

Ainsi, pour citer un cas analogue, l'antique «le phallus», n'existe-t-il au copte qu'à
l'état de préposition : j*. . . . . ^to par exemple Av.nA.jw.To, j«\.iigrj^to etc.3 Quant au sens, j'hésite
à préciser quelle modification de la notion «temps» on peut attribuer au mot en question.
Dans l'exemple cité «instant, moment» paraît le mieux rendre l'expression égyptienne.

§ 8. Au musée archéologique de Copenhague il y a un petit monument en pierre
fort dure4, dont la forme est assez inusitée pour que j'en donne une copie. En reproduisant
le monument, je le réduis d'un tiers, de la grandeur naturelle, ou à peu près.

Je traduis: «a fait (cela) en acte d'hommage sa maîtresse5, la très douce, (au) pro-
»phète de Month seigneur de Thèbes, chef du grenier d'Amon de la première corporation
»Apeni, fils du prêtre6 de Khem (?) Harkheh».

1) Records of the past, vol. VI, p. 28, note 3.

2) Peyron, Lexicon, p. 121. Pour la formation du mot, comparez TUMptr^ «sic». Si la concordance
était parfaite, on aurait pourtant dû s'attendre à tciiiot au lieu de Teno^r.

3) Zeitschrift, 1863, p. 21.

4) Communication orale du conservateur M. Steunk.

5) Je vois dans la groupe r ^ une désignation de la femme d'Apeni. Comp.

L )V>) / ' S*^e C^ Lp>S;de (Lieblein, Die agyptischen Denkmàler in St. Peter■shurg etc., p. 75).

6) ^HF^. Dans toutes les expressions où j ai vu ce signe, à un ou deux prés, il m'a paru repré-
senter le nom d'un dieu. (Cfr. p. ex. Lieblein, Dictionnaire, n° 1285, 1330.) Sur une stèle du Vatican un

individu porte le» titre, j) ^J^H^OS VT ^ «A | \ l «~™>< £ »t ™f
omis le premier titre). Le lait que le culte de cette divinité est souvent associe à celui de v\ ; (, ,

ou \p donne à supposer qu'il faut y voir un dieu apparenté. Je ne serais nullement étonné, si l'on

démontrait, que le signe est une transcription exceptionnelle du caractère hiératique correspondant à

<o> _ V

x Y , Par 1r raison qu'il apparaît à quelques expressions près, qui ne sont pas bien éclaircies, vers les
basses époques, ou bien des imitations du style cursif, doivent avoir passées dans les hiéroglyphes. Autre-
ment, comment par exemple expliquer la valeur exceptionnelle ha du signe ~j, si nous n'avions pas, dans
l'écriture hiératique des basses époques et dans celle du démotique, une forme dégénérée du vieux signe

hiératique pour _qui aurait dû servir de modèle à la formation du nouveau groupe. C'est de la même

façon que s'explique la valeur «assez récente» ur du signe X: dans cet emploi, selon moi, il est l'imita-
tion d'une forme très cursive, ou plutôt raccourcie, du caractère hiératique qui correspond à l'hiéroglyphe
 
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