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De sorte que, si la Xe dynastie et la XIe sont contemporaines, comme le veut M. Lieb-
lein;1 s'il est prouvé par M. de Rougé2 que la XIIe dynastie succède immédiatement à la
XIe, il n'en est pas moins vrai aussi que nous lui trouvons une connexité marquée avec les
dynasties précédentes.
Je ne prétends pas résoudre les difficultés du classement de ces dynasties : il faudrait
pour cela des documents plus clairs que la stèle 567. Mais je l'ai discutée et signalée ici
comme un des éléments importants de la solution de la question.
IV. — S'il est un nom qui semble dépaysé au milieu des stèles de la XIIIe dynastie,
c'est assurément celui de [j [j qu'on est habitué à rencontrer sous la VIe dynastie et sous
la XIIe seulement. Aussi M. Lieblein, à la recherche des monuments de la VIIIe dynastie,
en a-t-il fait un des noms typiques de cette dynastie, l'une des plus inconnues de l'histoire
d'Egypte. Ce nom seul bien entendu ne suffit pas pour attribuer un monument à cette
VIIIe dynastie; il faut l'appuyer sur quelqu'autre preuve; c'est ce que nous allons essayer.
Une « stèle funéraire de dix lignes horizontales mal gravées » (Mariette, Abydos, n° 987)
est au nom de *>~='(|(|, fils de ®r ces deux noms qu'est-ce autre chose que
les cartouches Q^""^- <=^..,J et Ç<~>| X\ jl J 10ls conuus Par 'a ta'}'e de Sétî Ier et de
Ramsès et par le fragment 47 du Papyrus rayai. — Notons que cette stèle est en grès
rougeâtre, ce qui est une anomalie parmi les stèles de la XIIIe dynastie qui sont toutes en
calcaire. Elle mesure 27 centimètres sur 18.
V. — La stèle n° 1000 est au nom de ^"^(j, né de (13»°^%"" Elle offre l)lu"
sieurs particularités remarquables.
a) «Stèle en cette forme yj, rien au sommet.» C'est la seule stèle du catalogue de
cette forme.
b) «Quatre ligues horizontales de texte suivies de deux tableaux superposés.» On y
rencontre des signes hiératiques mêlés aux hiéroglyphes (comme sur bien d'autres stèles).
Les lignes tontales débutent par un ^AT^T T^fflT^I^J^I
* °\01^=o4o'etc-
c) «Au premier tableau le défunt et la femme •fc^jj^' (pour ^iljHj3) reçoivent les
offrandes qu'apportent le père (du défunt) ^Jj^ (j et sa femme TX Le tableau du registre
inférieur montre un (j (j et sa femme °-=' (j (j debout, recevant l'hommage de leur fille
PX<53 P> de leur fi^*3 "7T^* et d'une autre femme dont le nom est illisible. »
On remarquera cette circonstance fort rare d'un père et d'une mère rendant hommage
à leur fils.
VI. — Le n" 1011 est une «stèle funéraire. Style très grossier. Les hiéroglyphes sont
à peine grattés et semblent avoir été tracés avec une pointe aiguë. Le défunt s'appelle
^""(jlj, les autres noms ne peuvent être lifll avec certitude». Calcaire.
VII. — Je ne veux pas détailler toutes les stèles où se rencontre le nom de
(comme le n" 733); il ne me reste à signaler comme la plus intéressante que la stèle 740,
1) LntBLBor, Chronologie, p. 51 sqq.
2) E. uk Bougé, Revue archéologique, décembre 1849, p. 557 sqq.
7*
De sorte que, si la Xe dynastie et la XIe sont contemporaines, comme le veut M. Lieb-
lein;1 s'il est prouvé par M. de Rougé2 que la XIIe dynastie succède immédiatement à la
XIe, il n'en est pas moins vrai aussi que nous lui trouvons une connexité marquée avec les
dynasties précédentes.
Je ne prétends pas résoudre les difficultés du classement de ces dynasties : il faudrait
pour cela des documents plus clairs que la stèle 567. Mais je l'ai discutée et signalée ici
comme un des éléments importants de la solution de la question.
IV. — S'il est un nom qui semble dépaysé au milieu des stèles de la XIIIe dynastie,
c'est assurément celui de [j [j qu'on est habitué à rencontrer sous la VIe dynastie et sous
la XIIe seulement. Aussi M. Lieblein, à la recherche des monuments de la VIIIe dynastie,
en a-t-il fait un des noms typiques de cette dynastie, l'une des plus inconnues de l'histoire
d'Egypte. Ce nom seul bien entendu ne suffit pas pour attribuer un monument à cette
VIIIe dynastie; il faut l'appuyer sur quelqu'autre preuve; c'est ce que nous allons essayer.
Une « stèle funéraire de dix lignes horizontales mal gravées » (Mariette, Abydos, n° 987)
est au nom de *>~='(|(|, fils de ®r ces deux noms qu'est-ce autre chose que
les cartouches Q^""^- <=^..,J et Ç<~>| X\ jl J 10ls conuus Par 'a ta'}'e de Sétî Ier et de
Ramsès et par le fragment 47 du Papyrus rayai. — Notons que cette stèle est en grès
rougeâtre, ce qui est une anomalie parmi les stèles de la XIIIe dynastie qui sont toutes en
calcaire. Elle mesure 27 centimètres sur 18.
V. — La stèle n° 1000 est au nom de ^"^(j, né de (13»°^%"" Elle offre l)lu"
sieurs particularités remarquables.
a) «Stèle en cette forme yj, rien au sommet.» C'est la seule stèle du catalogue de
cette forme.
b) «Quatre ligues horizontales de texte suivies de deux tableaux superposés.» On y
rencontre des signes hiératiques mêlés aux hiéroglyphes (comme sur bien d'autres stèles).
Les lignes tontales débutent par un ^AT^T T^fflT^I^J^I
* °\01^=o4o'etc-
c) «Au premier tableau le défunt et la femme •fc^jj^' (pour ^iljHj3) reçoivent les
offrandes qu'apportent le père (du défunt) ^Jj^ (j et sa femme TX Le tableau du registre
inférieur montre un (j (j et sa femme °-=' (j (j debout, recevant l'hommage de leur fille
PX<53 P> de leur fi^*3 "7T^* et d'une autre femme dont le nom est illisible. »
On remarquera cette circonstance fort rare d'un père et d'une mère rendant hommage
à leur fils.
VI. — Le n" 1011 est une «stèle funéraire. Style très grossier. Les hiéroglyphes sont
à peine grattés et semblent avoir été tracés avec une pointe aiguë. Le défunt s'appelle
^""(jlj, les autres noms ne peuvent être lifll avec certitude». Calcaire.
VII. — Je ne veux pas détailler toutes les stèles où se rencontre le nom de
(comme le n" 733); il ne me reste à signaler comme la plus intéressante que la stèle 740,
1) LntBLBor, Chronologie, p. 51 sqq.
2) E. uk Bougé, Revue archéologique, décembre 1849, p. 557 sqq.
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