2) notes sur quelques localites de la basse-egypte
présent au delà de la XIIe dynastie, il est fort probable qu'elle existait longtemps avant
cette époque et même qu'elle jouissait d'une certaine renommée ; s'il en eût été autre-
ment, Ramsès III ne se serait pas qualifié d'enfant d'Ayenou\ Elle était encore assez
importante à l'époque romaine pour que les Antonins en aient fait le chef-lieu du nome
d'Atribithis, et pour qu'ils y aient frappé de la monnaie : M. J. de Rougé signale en
effet quelques pièces qui portent sur une face l'image d'un lion ou d'un homme portant
un lion et sur l'autre le nom de Léontopolis2. Il ne lui reste plus, de son antique ma-
gnificence, que des ruines qui vont se restreignant de jour en jour par suite de l'enlè-
vement du sebakh. Seules les parties les plus élevées du Kom montrent quelques
débris de bâtiments grecs pour la plupart, que l'on désigne clans le pays sous le nom
vulgaire de Ol&li (( les sept chambres ».
° G-
C'est là que dernièrement les chercheurs de sebakh ont mis au jour une statue en
calcaire, qui mesure 0"1 52 de hauteur dans son état actuel. Elle a perdu malheureuse-
ment la majeure partie de la tête. Elle représente un personnage barbu et accroupi
de la forme <Q. Il s'appelait Pl| ô^dJS) avec le titre de \j \ ^N. et il était fils de
et de la dame j ^<~> \Eî- On lit sur le dos la légende suivante
AAAAA'.
en deux colonnes
AAAAW
Ljl^lcModroitl ' 1 )jh: — >Tr '
Enfin, sur le devant, se déploie une prière en huit lignes horizontales courant de droite
a gauche : (<
/W\AAA
Il est regrettable que la statue ne soit pas en meilleur état : la tête et une partie
de l'épaule droite manquent, l'angle gauche et le côté droit du socle ont été enlevés,
le dos a été mutilé, supprimant ainsi une bonne partie de la première ligne de la légende.
La facture est passable.
Un autre fragment, provenant de Tell-Mokdam, est actuellement la propriété d'un
des habitants de cette localité, le sieur Salib Messiha. Il mesure lm 30 de hauteur sur
Goshcn, pl. IV a, b, c, et XII e; d'autres sont conservés au Musée du Caire, et ils y portent les nos 25199,
32986-3292, 33769-33771. 33977,34196-34198, 31201 du Journal d'entrée. Cf. encore Naville, Tell-el-Jahoudieh,
p. 57, n° 12.
1. IL est probable qu'en intitulant Ramsès III « Enfant de la ville des lions ». le scribe égyptien voulait
louer la force, le courage et la vaillance que l'histoire attribue à ce Pharaon.
2. J. de Rougé, Géographie du Delta, p. 155.
présent au delà de la XIIe dynastie, il est fort probable qu'elle existait longtemps avant
cette époque et même qu'elle jouissait d'une certaine renommée ; s'il en eût été autre-
ment, Ramsès III ne se serait pas qualifié d'enfant d'Ayenou\ Elle était encore assez
importante à l'époque romaine pour que les Antonins en aient fait le chef-lieu du nome
d'Atribithis, et pour qu'ils y aient frappé de la monnaie : M. J. de Rougé signale en
effet quelques pièces qui portent sur une face l'image d'un lion ou d'un homme portant
un lion et sur l'autre le nom de Léontopolis2. Il ne lui reste plus, de son antique ma-
gnificence, que des ruines qui vont se restreignant de jour en jour par suite de l'enlè-
vement du sebakh. Seules les parties les plus élevées du Kom montrent quelques
débris de bâtiments grecs pour la plupart, que l'on désigne clans le pays sous le nom
vulgaire de Ol&li (( les sept chambres ».
° G-
C'est là que dernièrement les chercheurs de sebakh ont mis au jour une statue en
calcaire, qui mesure 0"1 52 de hauteur dans son état actuel. Elle a perdu malheureuse-
ment la majeure partie de la tête. Elle représente un personnage barbu et accroupi
de la forme <Q. Il s'appelait Pl| ô^dJS) avec le titre de \j \ ^N. et il était fils de
et de la dame j ^<~> \Eî- On lit sur le dos la légende suivante
AAAAA'.
en deux colonnes
AAAAW
Ljl^lcModroitl ' 1 )jh: — >Tr '
Enfin, sur le devant, se déploie une prière en huit lignes horizontales courant de droite
a gauche : (<
/W\AAA
Il est regrettable que la statue ne soit pas en meilleur état : la tête et une partie
de l'épaule droite manquent, l'angle gauche et le côté droit du socle ont été enlevés,
le dos a été mutilé, supprimant ainsi une bonne partie de la première ligne de la légende.
La facture est passable.
Un autre fragment, provenant de Tell-Mokdam, est actuellement la propriété d'un
des habitants de cette localité, le sieur Salib Messiha. Il mesure lm 30 de hauteur sur
Goshcn, pl. IV a, b, c, et XII e; d'autres sont conservés au Musée du Caire, et ils y portent les nos 25199,
32986-3292, 33769-33771. 33977,34196-34198, 31201 du Journal d'entrée. Cf. encore Naville, Tell-el-Jahoudieh,
p. 57, n° 12.
1. IL est probable qu'en intitulant Ramsès III « Enfant de la ville des lions ». le scribe égyptien voulait
louer la force, le courage et la vaillance que l'histoire attribue à ce Pharaon.
2. J. de Rougé, Géographie du Delta, p. 155.