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Revue égyptologique — 7.1896

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Rougé, Jacques de: Le poème de Pentaour, [9]
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https://doi.org/10.11588/diglit.11579#0036

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26

J. DE ROUGÉ.

l. 66.

k. 57.

em er-a1 tàr-tu2 sa lier yopes;i

En vérité! En vérité! est loué l'homme par son glaive!

p.s.v,ii,b. ()p i^^iklkm ££M

l.6y. *mj\-mx IkrhM

AAAAAA
I I I

AAAAAA KO*

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III

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lll a A

as 6w àr-à4 nefer en ua (em) âm-ten pai-ten yaa-uà5

N'ai-je pas fait du bien à un seul d'entre vous (pour que) vous ayez abandonné moi

p.s.vm,6. ^v-îkM^kWWi

l. 67. ^^^^^^^^^^^

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AAAAAA

I I I

ua - kuà em yennu pa yerui-u sebek-ui-su6 ma-ten

seul moi au milieu de l'ennemi. Celui qui est vénéré par vous

, peut-être faut-il transcrire em er tôt (v. Brugsch, Dict.) : le bras est pris quelqnefois

| _ n | Q AAAAAA 1 AAAAAA

AAAAAA I AAAAAA

I I I

dans le sens d'acte. Ainsi : Leps., Denlcm. III, 140 : Le roi dit

«J'ai fait pour eux l'action de leur donner la vie.» em er tôt serait donc : de facto «véritablement». C'est
d'ailleurs le sens indiqué dans divers passages du Pap. d'Orbiney. Ainsi : pl. VII, 4 : [ _

^ ^^è^^j^ <~=> \ * ^e su*s Pour*an* ton frère cadet en vérité (dans le fait).»

2 [ • tàr, verbe rare signifiant : «invoquer, acclamer». On éclate en louanges sur la valeur
du guerrier.

3 On peut couper cette phrase ainsi : « Est-ce que ne fait pas un homme quelque chose qui l'exalte
» dans son pays lorsqu'il vient combattre près de son seigneur? Celui qui a le renom d'un bon combattant,
» en vérité celui là est loué pour sa valeur. »

4 Le papyrus passe le pronom à après le verbe àr : c'est encore une faute, car il faudrait alors
traduire : «Voici que un d'entre vous a fait quelque chose de bien.»

50 Pai-ten xaà-uà. Nom verbal : mot-à-mot : «Le votre abandonner moi.» On peut aussi considérer

ici pai comme équivalent de ce 1ue justifient d'autres exemples.

5 ^se^^c au Propre signifie : «jambe», puis : «parcourir» (Brugsch, Dict.). — Il existe un

\J ^j^Q ^signe mie esPece d'arbre et l'huile précieuse qui en est extraite : de là la

autre mot

valeur «oindre*. Mais avec la jambe comme déterminatif, le mot sebek semble avoir un autre sens : ainsi
Uî^-^l signifierait : «s'agenoiuller» et de là souvent: «vénérer, vénérable». Cette signification semble
également s'appliquer au mot écrit avec l'arbre en déterminatif. Ainsi (Dira., Hist. Inschr. I, 6, 1. 13) :

ù—D'=| j ^^j^L ^ ^—<\fj \ P <<ont ^es rïieux Qu'il a été vénéré comme seigneur».

Ce doit être un mot comparable à X$ «à genoux, bénir». — Bkugsch {Dict., 1192) donne à ce mot la
valeur de faire un chemin, laisser en arrière. Le sens de bon coureur qu'il donne comme qualificatif à Chons
ne semble pas suffisant dans l'exemple cité par lui. — Dans l'exemple suivant (Pap. Anast. V, 8, 4) :

A^ "^^^ ^ ^ ^ ^fj^ v-Q-"- <<'^U ^ trouveias auP1-ès d'un vieillard véné-
rable», M. Bkugsch traduit par gesalbten «oint». — Dans la grande inscription dédicatoire d'Abydos on
 
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