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Towarzystwo Naukowe <Lublin> / Wydział Historyczno-Filologiczny [Editor]
Roczniki Humanistyczne — 23.1975

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Rozprawy
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Smoleński, Władysław: Legenda Piotrawina w gotyckiej ikonografii św. Stanisława ze Szczepanowa
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https://doi.org/10.11588/diglit.36974#0024
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KS. WŁADYSŁAW SMOLEŃ

jego obywateli. Król, w jednej osobie sędzia i zabójca, nie był potępiany na zawsze.
Pozostała po nim legenda jako o wielkim pokutniku. Długosz przytacza przechowy-
waną wśród ludu tradycję, że monarcha po zakończeniu pokuty wróci kiedyś na
Wawel, by tu nadal królować42. Przedstawione w kwaterach ołtarzy dzieje konfliktu
między królem a biskupem, jak też legendarna historia wskrzeszenia Piotra wyrastają
ponad aktorów tego spektaklu i stanowią nieustanne misterium artystyczne, z którego
tajemnic można wyciągać w dalszym ciągu wskazówki na przyszłość.
LA LEGENDE DE PIOTRA WIN
DANS LTCONOGRAPH1E GOTHIQUE DE SAINT STANISLAS DE SZCZEPANÓW
Resume
Les sujets en rapport avec la personne de saint Stanislas eveque de Cracovie apparaissent constamment
dans Fart polonais et constituent la source des plus originales realisations plastiąues du genie createur
polonais. Stanislas fut martyrise en 1079 sur la colline de Wawel, ou s’eleve le chateau royal, dans des
circonstances jusqu’a aujourd’hui non elucidees. Sa personne suscita de nombreuses legendes, surtout dans
la deuxieme moitie du XI He siócle, qui furent a Forigine de sujets plastiques frequents dans Fart gothique
finissant.
Les images presentant la legende du chevalier Pierre apparaissent dans Fart polonais a la suitę de
descriptions litteraires de la ressuscitation du chevalier Pierre par Feveque Stanislas. Le recit figurę dans la
vie de saint Stanislas ecrite par Vincent de Kielce dans la periode ou se situe la canonisation du saint, donc
en 1253. Le recit est fort vivant et comporte nombre d’elements se pretant bien a une illustration plastique.
Dans Fart polonais du XVC s. on rencontre d’abord des representations de la ressuscitation du chevalier
Pierre; nous Favons entre autres dans un quartier du retable de Żywiec ainsi que dans le couronnement du
retable cracovien de Notre-Dame, cree par Wit Stwosz.
Par la suitę, nous enregistrons des images representant Fachat, par Feveque de Cracovie, du viilage de
Piotrawin et la ressuscitation du chevalier Pierre, ancien proprietaire de celui-ci, que Feveque Stanislas fait
comparaitre devant le tribunal du roi Boleslas afin que Pierre temoigne que Stanislas de Szczepanów a
reellement acquis Piotrawin. L’origine des illustrations de ces trois episodes, en rapport avec la
ressuscitation du temoin, est a chercher principalement dans la Vie de saint Stanislas, composee vers 1465
par Jean Długosz, Fhistorien polonais le plus marquant de ce temps. A.pres, font leur apparition des images
representant 1'acte de l’acquisition du village et la comparution du ressuscite en justice: devant le roi
Boleslas Pierre temoigne de Fachat regulier du village par Feveque. Ces trois scenes, Fachat du village, la
ressuscitation du chevalier et le jugement du roi, figurent au complet dans les broderies de la chasuble dont
le magnat polonais Pierre Kmita fit don, en 1504, k la cathedra le de Cracovie. Les memes scenes se
rencontrent dans les quartiers des retables du debut du XVIC s. a Stare Bielsko, a Kobylin, a Plawno, a
Wieniawa et ii Szczepanów, lieu d’origine de FEveque. Les tableaux votifs de Szczepanów et de Sandomierz
prouvent qu’en faisant figurer leurs portraits dans la partie inferieure du taleau a cóte de Pierre en train de
ressusciter, les fondateurs desiraient implorer leur resurrection a la vie eternelle.
Les sujets en question sont en rapport avec la vie d’un saint polonais et les circonstances locales de la vie
et du martyre de Feveque de Cracovie. II n’est cependant pas impossible que des descriptions etrangeres
aient influe sur la formation litteraire de la legende ayant trait a la ressuscitation de Pierre. On songe
d’abord a Fhistoire du ressuscitement d'Urson par saint Fridolin, que Fon lit dans la chronique du moine
Balther du Xe s., il y est question du don d'un village, au VIIIe s., situe dans une ile du Rhin non lom de
Bale, fait au couvent administre par le missionnaire iro-ecossais Fridolin. Cette histoire a ete inseree dans le
Calendrier et a pu ainsi penetrer en Pologne. Sous son influence, certains details du ressuscitement du
chevalier polonais ont pu recevoir leur fonne que nous connaissons.
La description de la legende constitue une partie des cycles plastiques representant la vie. le martyre et
Fhistoire de la canonisation du Saint. Elle fait partie des plus authentiques et caracteristiques oeuvres de
Fart gothique polonais vers la fin du Moyen Age

15 Długosz Vita sanctissinn Stamslai s 89
 
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