DOI Heft:
I: Z zagadnień teorii sztuki
DOI Artikel:Kowzan, Tadeusz: Spójność czasu i przestrzeni w nowych formach muzycznych i plastycznych
DOI Seite / Zitierlink: https://doi.org/10.11588/diglit.14269#0077
SPÓJNOŚĆ CZASU I PRZESTRZENI
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M. Kowzanfait remarquer qu'un seuil décisif vient d'être franchi : ,,Dès qu'il sont pourvus d'un mouvement réel, les ouvrages
plastiques à deux ou à trois dimensions se trouvent inclus dans le domaine de l'art du spectacle". Et il cite, à l'appui, le Cosmorama
de Sandu Darié, les expositions Kunst Licht Kunst à Eindhoven (1966) et Lumière et Mouvement à Paris (1967), les constructions
,,spatio-dynamiques" de Nicolas Schoffer, par exemple sa Tour cybernétique de Liège avec le spectacle gigantesque Formes
et lumières.
La conclusion de l'article apporte quelques réflexions générales. Les ouvrages musicaux dépassant leur milieu temporel,
de même que les ouvrages plastiques dépassant leur milieu spatial, obtiennent une nouvelle valeur qui est mouvement (percep-
tible à l'oeil du spectateur ou spectateur-auditeur). ,,Là où l'on spatialise ce qui est temporel, où l'on temporalise ce qui est spa-
tial, la durée et l'étendue apparaissent comme des aspects solidaires", constate l'auteur. L'autre remarque concerne la spectacula-
risation des phénomènes musicaux et plastiques dont il a été question. Sans quitter les domaines respectifs de la musique ou des
arts plastiques, toute oeuvre musicale associant les effets auditifs aux moyens visuels en mouvement, tout ouvrage plastique doté
d'un mouvement réel, ouvrage dont la communication a une durée déterminée, appartient à l'art du spectacle. Poème électronique
de trois auteurs : Varèse, Xenakis et Le Corbusier (1958), Canzona 5 de Dieter Schonbach (1969), sont cités en guise d'exemples.
L'auteur insiste sur la spécificité des oeuvres spatio-temporelles en question qui exige qu'on ajoute, au critère de la commu-
nication obligatoire dans l'espace et dans le temps à la fois, celui de l'intentionnalité au niveau de la création. Nous avons donc
à faire avec des oeuvres musicales ou plastiques créées pour être communiquées dans le déroulement spatio-temporel. Ce critère
d'ailleurs la distinction entre les théâtralisations de la musique, d'une part, et les ouvrages musicaux authentiquement spatio-
-temporels, de l'autre, entre les oeuvres plastiques communiquées dans des cadres temporels déterminés et les oeuvres plastiques
spatio-temporelles a priori.
Un autre trait typique des manifestations musicales et plastiques dépassant le milieu temporel ou le milieu spatial est leur
sociabilité qui constitue la caractéristique commune à tous les genres de spectacle.
Pour terminer son étude, M. Kowzan pose la question de savoir d'où vient, ces derniers temps, un tel essor des expériences
spatio-temporelles issues de la musique et des arts plastiques, et il essaie d'y répondre.
Cette étude est une version élargie de l'essai que le lecteur intéressé trouvera, en français, dans Diogène (Paris), n° 73, jan-
vier-mars 1971, et, en anglais, dans Diogenes (Montreal), n° 73, Spring 1971.
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M. Kowzanfait remarquer qu'un seuil décisif vient d'être franchi : ,,Dès qu'il sont pourvus d'un mouvement réel, les ouvrages
plastiques à deux ou à trois dimensions se trouvent inclus dans le domaine de l'art du spectacle". Et il cite, à l'appui, le Cosmorama
de Sandu Darié, les expositions Kunst Licht Kunst à Eindhoven (1966) et Lumière et Mouvement à Paris (1967), les constructions
,,spatio-dynamiques" de Nicolas Schoffer, par exemple sa Tour cybernétique de Liège avec le spectacle gigantesque Formes
et lumières.
La conclusion de l'article apporte quelques réflexions générales. Les ouvrages musicaux dépassant leur milieu temporel,
de même que les ouvrages plastiques dépassant leur milieu spatial, obtiennent une nouvelle valeur qui est mouvement (percep-
tible à l'oeil du spectateur ou spectateur-auditeur). ,,Là où l'on spatialise ce qui est temporel, où l'on temporalise ce qui est spa-
tial, la durée et l'étendue apparaissent comme des aspects solidaires", constate l'auteur. L'autre remarque concerne la spectacula-
risation des phénomènes musicaux et plastiques dont il a été question. Sans quitter les domaines respectifs de la musique ou des
arts plastiques, toute oeuvre musicale associant les effets auditifs aux moyens visuels en mouvement, tout ouvrage plastique doté
d'un mouvement réel, ouvrage dont la communication a une durée déterminée, appartient à l'art du spectacle. Poème électronique
de trois auteurs : Varèse, Xenakis et Le Corbusier (1958), Canzona 5 de Dieter Schonbach (1969), sont cités en guise d'exemples.
L'auteur insiste sur la spécificité des oeuvres spatio-temporelles en question qui exige qu'on ajoute, au critère de la commu-
nication obligatoire dans l'espace et dans le temps à la fois, celui de l'intentionnalité au niveau de la création. Nous avons donc
à faire avec des oeuvres musicales ou plastiques créées pour être communiquées dans le déroulement spatio-temporel. Ce critère
d'ailleurs la distinction entre les théâtralisations de la musique, d'une part, et les ouvrages musicaux authentiquement spatio-
-temporels, de l'autre, entre les oeuvres plastiques communiquées dans des cadres temporels déterminés et les oeuvres plastiques
spatio-temporelles a priori.
Un autre trait typique des manifestations musicales et plastiques dépassant le milieu temporel ou le milieu spatial est leur
sociabilité qui constitue la caractéristique commune à tous les genres de spectacle.
Pour terminer son étude, M. Kowzan pose la question de savoir d'où vient, ces derniers temps, un tel essor des expériences
spatio-temporelles issues de la musique et des arts plastiques, et il essaie d'y répondre.
Cette étude est une version élargie de l'essai que le lecteur intéressé trouvera, en français, dans Diogène (Paris), n° 73, jan-
vier-mars 1971, et, en anglais, dans Diogenes (Montreal), n° 73, Spring 1971.