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Rocznik Historii Sztuki — 10.1974

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II: Z zagadnień historii sztuki
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Smulikowska, Ewa: Ozdoby obrazu Matki Boskiej Częstochowskiej jako zespół zabytkowy
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https://doi.org/10.11588/diglit.14269#0227
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OZDOBY OBRAZU M.В. CZĘSTOCHOWSKIEJ

221

z lat 1668—167 3 65, gdzie jedynie inskrypcje Tibi Maria oraz Tibi Jezu zostały wiernie powtórzone, wraz
z zarysem konturów obu koron. Korony te, zwieńczone jabłkiem z krzyżykiem, mają kształt zamknięty,
przeznaczony do reprezentacji władzy królewskiej w chwili zasiadania na majestacie i odbieranie hołdu
przez władcę. Kształt ten jest zarazem symbolem Królestwa Polskiego, zgodnie z współczesną, ikonografią
królów polskich66. Ten właśnie kształt, nadany wolą Władysława IV koronom obrazu Matki Boskiej
Częstochowskiej, nawiązywał niewątpliwie do tradycji jagiellońskiej, która uczyniła z jasnogórskiego
wizerunku królewskie palladium dynastii panującej.

Prace nad unikalnym w naszym kraju zbiorem klejnotów, jaki stanowią ,,sukienki obrazu" jasnogór-
skiego, trwają i zajmą zapewne jeszcze niemało czasu, w oparciu o studia porównawcze i zachowane
szczęśliwie bogate materiały archiwalne. Opracowanie niniejsze, nie pretendując bynajmniej do wyczerpa-
nia tematu, ma na celu wstępne zaznajomienie czytelnika ze złożoną i dotąd prawie nie znaną grupą za-
bytków, jakie składają się na ozdoby cudownego obrazu Matki Boskiej w Częstochowie.

LES ORNEMENTS DE LA VIERGE DE CZĘSTOCHOWA
(NOTRE-DAME DE CLAIR MONT)
— TÉMOINS PRÉCIEUX DE L'HISTOIRE POLONAISE.

(Résumé)

Dans l'histoire de cette image miraculeuse, le problème des ornements présente un intérêt tout particulier pour les chercheurs.
Si ces ornements ont une valeur inestimable en tant que collection précieuse à'ex-votos, ils constituent aussi un ensemble exception-
nel de vestiges du patrimoine historique et national —■ vestiges appuyés d'une documentation archivalc complète. Dans bien
des cas, il est même possible d'identifier les donateurs de certains joyaux, dont plusieurs rois de Pologne et des personnalités parmi
les plus éminentes de notre pays.

Aujourd'hui, le visage noir et fascinant de la Madone s'unit indissolublement à sa lourde couronne et à sa ,,robe" fastueuse,
toute scintillante de bijoux. L'image, parée de la sorte, a servi de modèle à d'innombrables copies, gravures et reproductions,
largement diffusées, qui s'écartent souvent considérablement de l'original.

A l'origine, et jusqu'en 1431), la robe de la Vierge a certainement emprunté une forme toute différente de celle que nous
pouvons admirer aujourd'hui. Elle recouvrait alors le fond du tableau, tout autour des personnages et des diadèmes de Marie
et de l'Enfant, laissant à découvert les visages et les robes. C'était donc plutôt un encadrement précieux, confectionné de plaques
d'argent ou de métal doré, richement décoré et garni de pierres précieuses. L'image appartenait à un type d'icone orientale, très ré-
pandu au XlVème siècle en Rhuténie. Suivant une tradition digne de foi, c'est de cette région qu'elle a été rapportée, aux environs
de 1384, par Ladislas, prince d'Opolc (Silésie), fondateur de Jasna Góra (Clair Mont). La coutume d'accrocher à l'image desex-votos
précieux remonte au XVèmc siècle déjà. On fixait, à même le bois, des colliers, des chaînes et des broches de grande valeur qui
ont recouvert, avec le temps, jusqu'aux robes des personnages. Vu le nombre croissant des ex-votos, une partie d'entre eux fu-
rent ensuite reportés sur des panneaux placés sur les côtés de l'autel, pour ne laisser sur l'image que les plus précieux et les plus
représentatifs.

C'est dans la deuxième moitié du XVIIème siècle seulement que la robe l'image a adopté sa forme actuelle. Les joyaux sont
disposés sur des fonds de velours —■ des sortes de coussins raides dont la forme épouse le contour des personnages de la Vierge et
de l'Enfant. Les fonds de velours étaient assez délicats; aussi les coussins ont-ils subi plus d'une modification qui consistait à
reporter les bijoux sur un fond nouveau, suivant un ordre quelque peu différent, en ajoutant souvent quelques dons nouveaux.
Les dossiers du monastère fournissent une description très détaillée de ces robes de l'image dont chacune avait une appellation
différente.

Parmi les plus précieuses, qui nous sont heuresement parvenues, citons la robe de Diamants et la robe de Rubis, parées de
bijoux d'une grande valeur historique, provenant d'une période qui s'étend de la fin du XVème siècle à la fin du XlXème siècle.
A peu d'exceptions près, chacun des bijoux accrochés par centaines à ces robes de l'image constitue une oeuvre d'art de grande
classe; plusieurs d'entre elles sont des véritables chefs d'oeuvre. Quelques-unes sont d'origine hongroise (de Transylvanie), d'autres
proviennent de l'Europe occidentale (Italie, France et Allemagne), d'autres encore de l'Orient. Le reste des joyaux, sûrement
créés par des ofèvres polonais, sont d'autant plus précieux pour le chercheur que ces ouvrages ont presque disparu des autres
collections. A la lumière des dernières recherches les robes de l'image, ex-votos de la Vierge de Częstochowa, prennent la valeur
d'une collection unique qui réunit les témoins toujours présents de notre patrimoine historique.

6o Archiwum J.G., Sygn. 567, Descriptio processus causae fiscalis, r. 1668-—1673.
66 Gieysztor, op. cit., s. 277—292.
 
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