Universitätsbibliothek HeidelbergUniversitätsbibliothek Heidelberg
Metadaten

Rocznik Historii Sztuki — 11.1976

DOI Heft:
I: Problemy polskiego baroku
DOI Artikel:
Tomkiewicz, Władysław: Czynniki kształtuające sztukę polską XVII wieku
DOI Seite / Zitierlink: 
https://doi.org/10.11588/diglit.14267#0060
Überblick
loading ...
Faksimile
0.5
1 cm
facsimile
Vollansicht
OCR-Volltext
CZYNNIKI KSZTAŁTUJĄCE SZTUKĘ POLSKĄ XVII WIEKU

51

wami, spędził tam Palloni, jeszcze dłużej zapewne
przebywali w tym mieście Perti oraz legion jego
współpracowników. Była to jakby zapowiedź tego
ruchu artystycznego, jakiego widownią stać się miało
Wilno w dobie rokoka.

Na czoło jednak życia artystycznego wysunęła się
teraz zdecydowanie Warszawa. Tu gromadzili się naj-
wybitniejsi mecenasi, tutaj też, krócej lub dłużej,
przebywali najznakomitsi twórcy. Wystarczy choćby
zajrzeć do ksiąg metrykalnych obu ówczesnych parafii
warszawskich — znajdziemy w nich niemal wszystkie
wymienione nazwiska. Artyści ci pracowali nie tylko
w granicach miasta i w jego najbliższych podówczas
okolicach (Wilanów, Czerniaków, Bielany); niektórzy
z nich czynili z Warszawy dalsze wypady (Stary
Otwock, Łowicz), Palloniego zapraszano nawet do
dalekiej Rydzyny, a Siemignowskiego do Krakowa.
Schliiter założył w Warszawie warsztat rzeźbiarski,
z którego wychodziły obiekty przeznaczone dla
Gniezna, Żółkwi i Warmii. Tak to Warszawa po raz
pierwszy w swych dziejach stawała się głównym
ośrodkiem życia artystycznego w skali ogólnokrajowej.

Po raz pierwszy — ale nie ostatni.

34. Baltazar Fontana, Anioł, 1699, rzeźba z ołtarza
w kaplicy Św. Piotra w Okowach. Kraków, kościół

Św. Anny

FACTEURS DE FORMATION DE L'ART POLONAIS AU XVIF SIÈCLE
Dans l'histoire de l'art polonais au XVIIe siècle, l'année 1640 marque une césure nette.

Les premières décennies du siècle sont une période de transition entre la Renaissance et le Baroque, et le courant qui domine,
tout au moins au point de vue quantitatif, est le maniérisme. A côté de lui, les signes avant-coureurs du baroque romain se signa-
lent déjà, tandis que de fortes réminiscences de l'art Renaissance survivent dans la sculpture sépulcrale. Cet état de choses a été
le résultat de plusieurs facteurs qui ont déterminé le caractère de l'art en Pologne, à savoir: 1) idéologie du sarmatisme 2) Contre-
Réforme 3) mécénat 4) caractère hétérogène du milieu artistique.

C'est au XVIe siècle que s'est affermie la légende soutenant que la noblesse polonaise descendait directement du peuple guer-
rier des Sarmates, venus de l'Orient. Forte de cette conviction, la noblesse qui, en Pologne, était la seule classe régnante, soulignait
volontiers les particularités de la civilisation polonaise vis-à-vis de celle des autres peuples européens, ce qui était une forme de natio-
nalisme, voire de chauvinisme, ennemi des influences étrangères. En résultait logiquement un certain conservatisme qui se reflétait
dans l'art. Ainsi donc, bien que le type de tombeau maniériste représentant le décédé à genoux fût déjà connu en Pologne, la no-
blesse lui préférait le type sansovinien, où le personnage — un chevalier revêtu de son armure — était représenté couché, appuyé
sur le coude. C'était à l'époque un anachronisme flagrant, mais les chevaliers polonais, se croyant héritiers des guerriers sarma-
tes, désiraient laisser d'eux-mêmes un tel souvenir à la postérité.

Le sarmatisme se distinguait par une mégalomanie de classe et individuelle très marquée. Dans l'art, cette attitude se tradui-
sait par un épanouissement extraordinaire de la peinture de portrait. C'est alors que s'est fixé le type de portrait dit „sarmate", se
distinguant non seulement par le costume spécifique, oriental, de la personne représentée, mais aussi par la manière d'exécution.
Conformément aux désirs du portraituré, c'étaient des images très fidélès, presque naturalistes, où le relief de la tête contrastait
avec le reste de la figure — plat et linéaire. Une place à part appartient au type de portrait de cercueil, polygonal, très caractéri-
stique pour la Pologne.
 
Annotationen