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Muzeum Narodowe <Breslau> [Editor]; Muzeum Śla̜skie <Breslau> [Editor]
Roczniki Sztuki Śląskiej — 7.1970

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Rozprawy
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Chojecka, Ewa: Drzeworyty Kroniki Joachima Bielskiego i zaginione gobeliny Anny Jagiellonki: Ze studiów nad związkami artystycznymi Krakowa i Brzegu w XVI wieku
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https://doi.org/10.11588/diglit.13796#0092
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72

Ewa Chojecka

Natus et Augustus, solio quem nuper avito
Aurea syderei suscepit Regia coeli.
Nec deerat Lachicae nuper spes maxima gentis
Lilifer Henricus, Regni qui sede relicta
Sarmatici, gelidam nunąuam rediturus ad Arcton,
Gallorum patriis iterum se reddidit oris.
Ultimus intertextus eras non ultime Regum

Rex Stephane, Arctoo qui regnavere sub orbe,
Augusto insignis vultu et fulgentibus armis,
Et socia Anna tui thalami de sanguine Regum
Edita Sarmatiae, exemplar praegrande pudoris,
Quae tecum multos foeliciter impleat annos,
Et quae formosa faciat te prole parentem.

i syn jego August, którego na dziedziczny tron przyjął
niedawno złoty dwór gwieździstego nieba. Nie bra-
kowało też niosącego lilie Henryka17, niedawno na-
rodu Lechitów największej nadziei, który porzuciwszy
tron królestwa Sarmacji nigdy nie miał wrócić na
zimną północ i powrócił do ojczystej Gallii. Ostatni
w utkanym wizerunku, który rządzisz na ziemiach
północy, nie byłeś ostatnim pośród królów, królu
Stefanie, wyobrażony w królewskiej postaci i z jaś-
niejącą twarzą, oraz małżonka twoja Anna, urodzona
z krwi królów Sarmacji, przykład niezwykłych cnót,
która niechaj z tobą wielu lat dokona i uczyni cią
ojcem pięknego potomstwa.

17 Zapewne Henryk Walezy przedstawiony był ja-
ko trzymający tarczę herbową z trzema liliami Wa-
lezjuszy.

LES GRAVURES SUR BOIS DE LA CHRONIQUE DE JOACHIM BIELSKI ET LES TAPISSERIES

DISPARUES D'ANNE JAGELLON

Resume

L'ouvrage concerne deux ąuestions fondamentales:
1) la serie de gravures dans la Chroniąue polonaise
de Joachim Bielski, editee a Cracovie en 1597 chez
Jacąues Siebeneycher, et 2) la description des tapis-
series a themes historiąues, executees grace au
mecenat d'Anne Jagellon, non existantes aujourd'hui.
Cette description se trouve dans une des oeuvres
poetiąues de Joachim Bielski, auteur de la Chroniąue.

Joachim Bielski, fils de Martin 1'historiographe
connu, etudiait a Brzeg au Gimnasium illustre dis-
sident, fonde par le duc George II de Brzeg. Dans
la periode du premier interregne, Bielski deploie son
activite a Cracovie ou il entretient des contacts avec
la cour. En 1588 le roi Sigismond III le fait nommer
secretaire royal.

Dans la Chroniąue polonaise, que Joachim conti-
nuait apres la mort de son pere et qu'il edita sous
le nom de ce dernier, on trouve une serie de gravures
sur bois representant les souverains polonais depuis
l'epoque legendaire jusqu' a Etienne Bathori inclu-
sivement; comme on peut le supposer d'apres les
differences du style, elles furent executees par deux
graveurs anonymes. Elles relevent de differentes sour-
ces: des gravures sur bois de la Chroniąue de Mathieu
de Miechów de 1519, des sceaux royaux des XIVe et
XVe siecles (gardant leur caractere gothique) qui
sont les plus anciens exemples d'historicite, et enfin
des epitaphes a representations et des portraits roy-
aux contemporains, soit du XVIe siecle (a partir du
portrait d'01bracht). Une attention particuliere merite
la representation de Boleslas le Vaillant qui tróne
et triomphe sur l'eveque Stanislas vaincu, gisant de-
vant lui. C'est une composition qui ne trouve pas de
pareille dans 1'iconographie de St. Stanislas connue
jusqu'ici; elle contient une interpretation ideologique
relevant des milieux dissidents, propre aussi a Mar-
tin Bielski. Voulant donner 1'impression d'un ecart
historique, 1'artiste y montre des costumes et des
armuręs de la premierę moitie ou du milieu du XVIe

siecle. Tout un nombre d'attributs et de motifs sym-
boliques complementaires, apparaissant sur ces gra-
vures, ne se laissent expliquer que par le texte de la
chronique. On note egalement une forte influence des
representations religieuses.

Les gravures sur bois dont il est question avaient
du etre executees bien des annees avant 1'edition de
la Chronique, car certaines apparaissent deja dans
le texte imprime de Cracovie, intitule Sigismundi
Ingressus, de 1587. Ensuite elles furent reimprimees
a maintes reprises au debut du XVII« siecle.

Le decor de la bordure entourant les personnages
se compose de 1'ornement rolwerk, le meme qui
apparait sur les gravures de Virgile Solis du milieu
du XVIe siecle. La composition de cet ornement
atectonique et sans direction fut brusquement inter-
rompue par la ligne de 1'encadrement exterieur, ce
qui a donnę un effet caracteristique du manierisme.
II semble certain qu'afin d'attenuer cet effet on
a ajoute un deuxieme encadrement, tire d'autres gra-
vures sur bois, compose de bustes et de cariatides
du type introduit par Vredeman de Vries.

Le style franco-neerlandais des gravures en que-
stion est conforme a la ligne generale de developpe-
ment des arts graphiques polonais dans la seconde
moitie du XVIe siecle. Leur formę a ete certainement
influencee par Joachim Bielski lui-meme et pour
cette raison bien interessant s'avere un de ses poemes
panegyriques, compose a 1'occasion du mariage et du
couronnement d'Anne Jagellon et d'Etienne Bathori
en 1576. L'auteur y decrit une serie de tapisseries qui
ornaient a l'epoque le chateau du Wawel et repre-
sentaient, tout comme les gravures de la Chroniąue,
les monarques et les souverains de Pologne depuis
les temps legendaires jusqu'a Etienne Bathori. Ces
tapisseries avaient du etre donc achevees dans la
periode entre 1'election de Bathori (decembre 1575)
et son arrivee en Pologne en avril 1576. Le plus
probablement elles furent executees sur l'initiative
 
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