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Muzeum Narodowe <Breslau> [Hrsg.]; Muzeum Śla̜skie <Breslau> [Hrsg.]
Roczniki Sztuki Śląskiej — 9.1973

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Karłowska-Kamzowa, Alicja: Wrocławskie drzeworyty Konrada Baumgartena: ze studiów nad związkami artystycznymi Wrocławia i Krakowa w początkach XVI wieku
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https://doi.org/10.11588/diglit.13798#0020
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Alicja Karłowska-Kamzowa

skiego. Naśladowano rozłożenie zasadniczych elemen-
tów: postaci patronów i tarcz herbowych. Zmieni!
się temat rycin i odmienne były założenia formalne.
W tej grupie rycin zawsze dominantą były postacie
świętych — ukazywane na rozmaitych tłach we wnę-
trzu i w krajobrazie. Tarcze herbowe, w pierwo-
wzorze dominujące, coraz bardziej zmniejszano, nie
mieściły się bowiem w tak pojętych kompozycyjach.
W duchu narastającego naturalizmu zarzucono umow-
ny, rzeźbiarsko-dekoracyjny sposób wykładu treści na
rzecz ujęć scenicznych, ukazujących realne postacie
w przestrzeni (otwartej lub zamkniętej). Niezależnie od
niższego poziomu realizacji formalnej niektórych rycin
krakowskich zawarto w nich odmienną problematy-
kę, zgodną z ówcześnie aktualnymi tendencjami ar-

tystycznymi. Ten twórczy, a nie jedynie naśladowczy
stosunek do pierwowzoru jest godny podkreślenia,
tym bardziej że nie występował we wrocławskich
naśladownictwach ryciny z patronami Śląska. Dlatego
tę ostatnią grupę drzeworytów nazywamy naśladownic-
twami, a ryciny krakowskie — następstwami omówio-
nego przez nas pierwowzoru — ryciny z patronami
Śląska. Wynikały one z wartości artystycznej tego
dzieła, dzięki którym uniezależniło się ono niejako od
konkretnej sytuacji, z której wyrosło, od treści, które
przedstawiało, i od pierwowzorów, które leżały u pod-
łoża jego powstania.

Inne dzieło Baumgartena — Legenda Św. Jadwigi,
było źródłem wyobrażeń żywotu świętej jeszcze
w XVIII wieku.

GRAVURES SUR BOIS DE KONRAD BAUMG ARTEN

ETRAIT D'UNE ETUDE SUR LES LIENS ARTISTIQUES ENTRE LES VILLES WROCŁAW ET KRAKÓW AU COMMENCEMENT DU

XVI SIECLE

Resume

L'eveque Jean Roth avait commande a Pierre Schóffer, typo-
graphe de Mayencc, d'imprimer un missel pour le diocese de Wro-
cław. Les exemplaiies imprimes en 1499 ont deux variantes; la
variante A contient dans son colophone une information que le
missel est destine au diocese de Wrocław. A la plupart des volumes
de cette variante on a ajoutć au premier feuillet une page con-
tenant une gravure sur bois. Celle-ci represente les armoiries du
diocese, ses patrons, les armoiries de Feveque Jean Roth et
de coadjuteur Jean Turzo — placees au memerang hierarchiąue —
et les armoiries de Wrocław. Pour representer les figures monu-
mentaies de sainte Hedwige et de saint Jean Baptiste, tout comme
les blasons qui sembłent etre en pierre, l'auteur de la gravure
s'est servi d'effets sculpturaux. En bas de la gravure on trouve
sa marque, identiąue en formę a celle de Conrad Baumgarten. Ce
dernier etait arrive a Wrocław en 1503 et y avait travaille
jusqu'a 1506. La gravure fut executee probablement en 1503, apres
la nomination de Jean Turzo au poste de coadjuteur de diocese
(fonction qu'il remplissait depuis 1502) par le congres de Wro-
cław durant lcquel on avait conclu un accord avec le prince Casi-
mir de Cieszyn, gouverneur de la Silesie. Baumgarten avait impri-
me le texte de cet accord et aussi differents ouvrages des humanistes
de Wrocław. Sur les frontispices de ces imprimes il plaęais ses
propres gravures sur bois representant des figures. II signait les
livres d'un indice figurę relevant de son nom ou bien d'une marąue,
les deux ćtant pourvus d'initiales.

Dans la Legendę de sainte Hedwige imprimee par Baumgarten
en 1504 il se trouve 65 gravures sur bois illustrant la vie de
la sainte. Aucune ne porte la marque de 1'auteur, ce n'est
qu'a la fin du livre que figurę le cachet de Baumgarten. Nous
supposons que c'est lui qui avait execute les gravures de ce li-
vre. La gravure representant les patrons de la Silesie demontre
de nettes ressemblances formelles avec les illustrations de la
Legendę de sainte Hedwige et aussi avec la gravure representant
Apollon et les muses que Baumgarten avait placee sur le frontis-
pice du poeme de Laurent Corvinus. L'analyse des gravures de
Baumgarten executees a Wrocław montre la stylisation „scułptu-

rale" des compositions heraldiques et le caractere epique suggestif
de illustrations accompagnant les textes litteraire (chanson
d'Apollon, relation de la batailłe de Legnica). Baumgarten avait
appris Fart de la gravure, et peut-etre aussi de Fimprimerie,
a Nuremberg. Les analogies formelles permettent de supposer
qu'il ait pu sejourner a Fofficine d'Antoine Koberger.

La gravure avec les patrons de la Silesie fut utilisee pour
le norweau missel du diocese de Wrocław, imprime a Cracovie
en 1505 (chez K. Hochfeder). Baumgarten avait probablement
vendu la planche avec les patrons de la Silesie puisąue sa marque
en avait ete decoupee. Cette gravure devint ensuite prototype de
tout un nombre de frontispices et de representations des patrons
des dioceses de Cracovie et de Gniezno dont on se servait potu"
orner les imprimes d'eglise edites a Cracovie dans la pre-
mierę dćcennie du X V P siecle. On avait accepte le schema generał
de la composition tout en y introduisant certaines modifications
qui resultaient des tendances au naturalisme toujours plus fortes
dans Fart de cette epoque. Au lieu de monuments onmontrait
des figures de saints soi-disant reelles, placees dans des inte-
rieurs definis et fermes, ou bien sur le fond d'un paysage. Dans
ce genre de composition la representation heraldique devenait de
plus en plus reduite, comme mai adaptee au caractere sceniquc
de Fimage. A Fensemble des gravures de Cracovie, qui ne rele-
vent du prototype de Wrocław qu'en traits generaux, on a donnć
le nom de successions de ce dernier, a la difference de ses imi-
tations qu'offrent les frontispices de deux imprimes du diocese
de Wrocław dans lesquels se retroiwent toutes les representations
exactement repetees et aussi le principe generał de ła composi-
tion artistique. Grace a ses valeurs formelles, la gravure avec
les patrons de la Silesie constituait une source d'inspiration pour
ses imitations et ses successions dans deux milieux, meme alors
quand sa couche d'information n'etait plus actuelle ou quand il
fallait Fadapter a des condilions changees.

traduit par T. Chłapowska
 
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