Universitätsbibliothek HeidelbergUniversitätsbibliothek Heidelberg
Metadaten

Seroux d'Agincourt, Jean Baptiste Louis Georges
Histoire de l'art par les monumens, depuis sa décadence au IVe siècle jusqu'à son renouvellement au XVIe (Band 2): Texte. Sculpture. Peinture. — Paris, 1823

DOI Seite / Zitierlink: 
https://doi.org/10.11588/diglit.1303#0094
Überblick
loading ...
Faksimile
0.5
1 cm
facsimile
Vollansicht
OCR-Volltext
yo SCULPTURE.

2" Les médailles, même contemporaines, offrent, dans leur grandeur, des modales divers, quiUe
permettaient pas d'y rendre avec le même détail et la même exactitude le trait et le contour des
objets, la Beauté, et la vérité des formes;

3" Les artistes employés à ces travaux étaient en grand nombre; et l'inégalité de leurs taleuseu
produit une souvent prodigieuse dans les ouvrages de la même époque. Cette différence, déjà
très marquée, même sur les médailles impériales, et sur les monnaies que Ton frappait dans les
chefs-lieux de l'empire romain, devient bien plus sensible sur les monnaies frappées dans les pro,
viuces et dans les colonies (a).

proportions convenables; lorsqu'il eu a modelé avec précision tous 1

dans le' peu d'espace que la politesse du champ laissa à l'outil ; lorsqu
par la maniera diverse ilom il a traité les chairs, les cheveux, 1
draperies et les orneraens, il a imprime* à chacun do ces objets se
caractèri particulier, sans nuire il l'effet de l'oasembloî lorsqu'cnru
a l'aide d'un savoir si profond, il esi arrivé Mo perfection dans fox.

ipi'il lui rendit, les statues,

miels, les temples qu'il lui éleva, |,

cation île s
médaille lui
turc, elle pr

■.pair,

d'eem-re antiques, Ce

'zr.rïù™



'!«h-'Z



ih'v.

^^^^"T^uu? *&

l,es antique

leur laisse des

tnépi

ats qui 1

g irai:

quiUi!

ont ; d'ailleurs le teins lu res-



pecteeinepet



sur sa pu

retéji

lest il

altérable, et, par conséquent,

époques qui d<

indestructible











e( ils sont port

L'argent po

ssede

la plupa,

:t de t

:es qui

dites, mais dans un dégrev-

momentané ve

Fëriour. 11 pu,







m luis

ant défavorable ù l'Art et qui
même éclat semble le rendre

exigent moins dr passages re-

l'époque même
et de Posthume

Le bronze, moins dense que l'or et même que l'argent, reçoit du
marteau une empreinte moins francité. Il compense jusqu'à un certain
point ce défaut par sa dureté, et il prend et relient avec lidélité le
trait des contours. Le teins lui donne tut certain vernis qui n'est pas

diverses parties des ligues qu'il adoucit. Mais ce vernis est en meute
icms le résultat et la preuve de son altérabilité, et la patine, qui l'em-

A l'égard des médailles de Galli
qu'on y apperçoit, si on ie.nar.pu



i tous les yeux: il en trouvait le type compta

tiiioiis, connue outrefois les Grecs dans ceUo
.ne qu'à copier; et, avec le seul talent del'imL
ouvrage digne d'être classé parmi les clicFt.
t ainsi, je crois, que l'on peut expliquer relit
lans l'histoire de l'Art.

c que vient de nous offrir ce qu'on pourrait
n grand, s'est répété plusieurs fois dans une

.même art. dans les médailles : et lu, onn'n
mer Bn quelque sorte la cause; on peut l'appcr-

frappés de certaines améliorations, ou plutâi
us heureux, sur des médailles gravées à des
Iqtte tems n'eu offraient plus que .le médiocres;

action, tt où il faut voir nu degré de talent ou

, on eile sur-tout quelques médailles de Gallien
léiiailioudeTrebonianusGaltus, ouvrages d'un

m, ou sera moins surpris du mieux
que cet empereur occupait les gra-
plus illustres de ses prédécesseurs,
, et que choisi probablement parmi
US les yens; les belles médailles frap.
te chargé de graver les médailles lie
avad qu'il avait eu le tems d'éttiiliar

bellit

> dût

it le



iscq.npm

i médaillon do anstinien, obtint, de la même manière,
lable dans le VI' siècle: et telle l'ut sans doute aussi h
! qu'il y a de louable dans cerla

Ça) Nous avons eu déjà l'occasion de remarquer que, pour
une idée juste de l'Iiisioite de l'Ail, depuis sou origine jiimjii'.
cadence, il faut, soit en lisant les ouvrages, soit en cxnmii

inoiuimeiis, y chercher des résultais généraux, ipu s'appliquent à des XII" et XIII' siècles, et part icu lie rem eut dans celles qui sont conuuei
espaces de tems plus ou inoins considérables. sous le nom d'Jugustaii .l'oro.

Ce n'est qu'au moyen de ce co.tp-dœil étendu, jeté sur l'ensemble Vergara, qui les a publiées dans son recueil dasmonnaiesduroyaiuK

des productions de l'Ait, pendant un teins déterminé, qu'on peut de Xaples, e-l persuadé que l'artiste (pli les lit pour l'empereur Fre-
tin caractère distinct et constant Si l'on s'arrête, au contraire,, nier ce.s nouveaux ouvrages, les médailles des Augustes romains. Cette opi-
une minutieuse attention à .lia.un de ses travaux particulier., ou est nion a. quiert de la vraisemblance, lorsqu'on considère la plancheîl
bientôt conduit à s'exagérer l'importance de quelques laits isolés, et à du recueil de Vergara. On y voit, sous le N*^, une do ces monnwa

liée d'après une tête de l'robtis ou d'Auguste; tandis

tout le K" /, offrenf d'attirés tètes de Frédéric, «é-

■iit loin (les modèles antiques, et qui. par cettenttsoi,

iple le plus frappant de cet inconvénient est celui que nous sont à une énorme distance de la première, sous le rapport île h

it les deux célèbres portraits d'Antinous; l'un de bas-relief, beauté. Tant il y a de différence entre imiter la nature vivatne, «

.villa Alliam, l'autre, en buste ci colossal, à la ville Moudra- copier des modèles antiques où toutes les difficultés de l'imitation >«n

, au mot ^goftara d'oro. donne»
origine, en observant que, parca»
rang des médaille». ^

\\Vll, au-dessus de la statue du morneR*
ivric 11.

trouver a chaque pas des exceptions qui sein
opes généraux les plus évidens, démentir les

•■'- p'euces h., t-rupit



m- le règne d'Adrien,
u-M'iuriii marqué ebe

et dans un siècle oè
îles Grecs et plus eu

été vaincues.
Le Diciionn

ùndollt

delà beauté de ces or
ction pendant le règu<

•d'Adrien; car, ,, tel

Quelques tu

.s de ces
, planclu

t'cllc e

des meilleures productions du Xill' siècle;

illustr»®'

perfections (juVll.. „,. dï.tribuo ordinairement .pie d'un
lielle, Les extravagances d'Adrien pour ce favori, les I,.

il barbare. Ce médaillon est celui de CretMnm
!ulrepriscs coutro les papes Jean XV et ^""V

laineux | pfli i s..'., iimijiinr. ainui' (e. |iap-s ....«■■ .. ■ ~. ~--u .

On y voit, d'un côté, sa teta tl'après colle de César, dout elle rappwfl "
 
Annotationen