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https://doi.org/10.11588/diglit.1303#0206
*o4 PEINTURE. DÉCADENCE.
pi.cxiii. Le style de chacune des deux Ecoles se retrouve pareillement dans les peintures du diptyque
Dipiyquo, peint iFlo- exécuté à Florence, que je donne sur la planche CXJII. La manière grecque est parfaitement reeem-
grecouiwUon.onpor naissablc, pour la composition et pour le faire, dans la naissance de la Vierge, N° i ; et la manière
j'un0 italienne ne l'est pas moins, dans les deux tableaux des N" 2 et 4 , dont les sujets sont puisés aussi
de. dans Thistoire de la Vierge. Le costume florentin y est visiblement suivi.
ou <\c Y:
XIII* o
J'aurai ainsi démontré complètement: l'association prolongée de la manière des deux. Ecoles, l'une
touchant à sa fin, et l'autre arrivée au moment de sa renaissance.
La nature elle-même se prête, dans un grand nombre de ses opérations, à de semblables nuances.
Elle ne procède point par des passages brusques : tout s'enchaîne dans son immense unité. Telle a
été la marche de l'Art à l'époque dont nous parlons; et peut-être les artistes ne se sont-ils pas apper-
eus qu'ils obéissaient à des lois générales et éternelles.
On ne saurait toutefois reconnaître ce lien, en démêler les effets, et marquer dans l'histoire le
moment de l'union des deux Ecoles et celui de leur séparation, que par un long et profond exa-
men des productions des différens peuples, et après une classification méthodique, basée sur l'ordre
des tems.
pi.cxiii. Le style de chacune des deux Ecoles se retrouve pareillement dans les peintures du diptyque
Dipiyquo, peint iFlo- exécuté à Florence, que je donne sur la planche CXJII. La manière grecque est parfaitement reeem-
grecouiwUon.onpor naissablc, pour la composition et pour le faire, dans la naissance de la Vierge, N° i ; et la manière
j'un0 italienne ne l'est pas moins, dans les deux tableaux des N" 2 et 4 , dont les sujets sont puisés aussi
de. dans Thistoire de la Vierge. Le costume florentin y est visiblement suivi.
ou <\c Y:
XIII* o
J'aurai ainsi démontré complètement: l'association prolongée de la manière des deux. Ecoles, l'une
touchant à sa fin, et l'autre arrivée au moment de sa renaissance.
La nature elle-même se prête, dans un grand nombre de ses opérations, à de semblables nuances.
Elle ne procède point par des passages brusques : tout s'enchaîne dans son immense unité. Telle a
été la marche de l'Art à l'époque dont nous parlons; et peut-être les artistes ne se sont-ils pas apper-
eus qu'ils obéissaient à des lois générales et éternelles.
On ne saurait toutefois reconnaître ce lien, en démêler les effets, et marquer dans l'histoire le
moment de l'union des deux Ecoles et celui de leur séparation, que par un long et profond exa-
men des productions des différens peuples, et après une classification méthodique, basée sur l'ordre
des tems.