ABC DE SEPTIME-SÉVÈP. E.
R O M E
CHAPITRE PREMIER
Préjugés d’école, premières impressions. — Il Tritone et la place Barberini. — Trattorie : comment se nourrit le peuple.
— Fontaine de Trevi. — L’Aequo, Vergine et sa légende. — Rencontre sur le Corso : l’Abbé... — Montaigne et 1 ' Albergo
delV Orso. — Premier aspect de la Basilique Vaticane. — A travers les rues... — Panthéon d’Agrippa et temple
d’Antonin. — Mœurs boutiquières. — Vision du monde antique. — Sur le Tibre : Cloaca maxima de Tarquin ; —
Au Trastevere : maison dite de la Fornarina. — Le dernier chemin que monta saint Pierre. — Tabacomanie des
Romains : le mouchoir et la tabatière du souverain Pontife. — Église de San-Pietro in Montorio : — la Flagellation,
par Sébastien del Piombo, etc. — Rome, du mont Janicule, au soleil couchant.
I
A plusieurs reprises j’avais parcouru l’Italie en évitant Rome, tant je redoutais l’autorité si
absolue de l’antique métropole, lorsqu’à la suite d’une maladie grave, chassé de Florence par les
médecins vers la fin d’octobre et forcé de m’exiler au plus près, je fus réduit à chercher dans la
Ville éternelle un climat moins inégal et plus doux. J’y suis arrivé par une soirée brumeuse.
Un ami qui m’attendait à la gare envoya mes bagages dans sa demeure où je devais passer la
l
R O M E
CHAPITRE PREMIER
Préjugés d’école, premières impressions. — Il Tritone et la place Barberini. — Trattorie : comment se nourrit le peuple.
— Fontaine de Trevi. — L’Aequo, Vergine et sa légende. — Rencontre sur le Corso : l’Abbé... — Montaigne et 1 ' Albergo
delV Orso. — Premier aspect de la Basilique Vaticane. — A travers les rues... — Panthéon d’Agrippa et temple
d’Antonin. — Mœurs boutiquières. — Vision du monde antique. — Sur le Tibre : Cloaca maxima de Tarquin ; —
Au Trastevere : maison dite de la Fornarina. — Le dernier chemin que monta saint Pierre. — Tabacomanie des
Romains : le mouchoir et la tabatière du souverain Pontife. — Église de San-Pietro in Montorio : — la Flagellation,
par Sébastien del Piombo, etc. — Rome, du mont Janicule, au soleil couchant.
I
A plusieurs reprises j’avais parcouru l’Italie en évitant Rome, tant je redoutais l’autorité si
absolue de l’antique métropole, lorsqu’à la suite d’une maladie grave, chassé de Florence par les
médecins vers la fin d’octobre et forcé de m’exiler au plus près, je fus réduit à chercher dans la
Ville éternelle un climat moins inégal et plus doux. J’y suis arrivé par une soirée brumeuse.
Un ami qui m’attendait à la gare envoya mes bagages dans sa demeure où je devais passer la
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