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Wey, Francis; Wey, Francis [Mitarb.]
Rome - description et souvenirs: ouvrage contenant 358 gravures sur bois, dessinées par nos plus célèbres artistes et un plan de Rome — Paris: Librairie Hachette, 1875

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https://doi.org/10.11588/diglit.66816#0427
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ABIC IA ET SON VIADUC.

CHAPITRE SEIZIÈME
Excursion aux monts Albains. — Locanda d’Albano; aspect du bourg. — Route de Castel-Gandolfo (Galleria). — Récit
d’une Iliade villageoise. — Deux points de vue à propos d’une salade. — Le lac d’Albe et son rôle géologique. — Carte
du Latium, par M. Rosa. — Ce que pensait Gœthe de l’assiette de Rome — et le fils de Colbert du lac Nemi. —Tra-
vaux de Pie IX à Genzano et à l’Aricia. — Une exécution militaire dans la montagne. — Choix d’un guide; histoire édi-
fiante d’Alicetto et de ses agneaux. — Révélation inquiétante : ce qu’il advint au président Sauzet dans les bois d’Al-
bano. — Sixte-Quint et les brigands ; légende populaire. — Rocca-di-Papa. — Retour nocturne : nous nous perdons
dans la forêt. Alicetto devient chroniqueur. — L’Emissarium de Camille. — Légende sur Dominiquin et la Commu-
nion de saint Jérôme. — Le secret d’Alicetto. — Souvenir à une soirée d’été au bord du lac.... —Domitien chasseur. —
Où fut Alba-Longa. — Station à la source Ferentina. — Marino et les Colonna. — Légende de la Madone de Saint-
Barnabe. — Fresques de Zampieri au couvent de Grotta-Ferrata; — Sculptures symboliques du septième siècle. — Nous
montons la via Tusculana. — Origine, vestiges de Tusculum. — Marbres sous la neige. — Opinion de l’auteur sur un
nymphée étrusque. — Paysage à vol d’oiseau. — Descente à Frascali : distance réelle des deux localités. — Visite
à la Villa Aldobrandini-Borghèse. — Physionomie de la ville; — Sa cathédrale et la tombe du Prétendant. — Point
de vue de la terrasse. — Origine des pommes d’/lpû — Adieux d’Alicetto : trait de mœurs.
I
Après quelques mois de résidence à Rome, quand on a sans relâche partagé son temps entre
les ruines, les basiliques, les galeries et les bibliothèques, on est désireux de battre les buissons.
C’est ce qui m’arriva un beau matin de février, où dès l’aube j’avais été prendre l’air aux jardins
du Pincio. Le ciel était pur et le soleil riant; les fleurs que chez nous avril voit éclore répan-
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